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Aujourd'hui, je suis parti de Marchiennes vers deux heures. Je marchais d'un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de ma veste. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, me gênait beaucoup pour glisser au fond de mes poches les deux mains à la fois. Une seule idée occupait ma tête vide d'ouvrier sans travail et sans gîte, l'espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, j'avançais ainsi, lorsque sur la gauche, à deux kilomètres de Montsou, j'aperçus des feux rouges, trois brasiers brûlant au plein air.
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