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SEQUENCE 3: DM POUR LE LUNDI 19 FEVRIER CONTRACTION DE TEXTE. Robert Badinter, extrait de son discours du 17 septembre 1981 à l'Assemblée Nationale bert Badinter, célèbre avocat devenu garde des Sceaux' sous la première présidence de François Mitterrand, Esente le 17 septembre 1981, devant l'Assemblée Nationale, son projet de loi pour abolir la peine de mort en ance. Le 18 septembre 1981, la peine capitale est obolie en France par 363 voix contre 117. Il s'agit bien, en définitive, dans l'abolition, d'un choix fondamental, d'une certaine conception de l'homme et de la justice. Ceux qui veulent line justice qui tue ceux là sont animés par une double conviction: qu existe des hommes totalement coupable c'est-à-dire des hommes totalement responsables de leurs actes, et qu'il peut y avoir une justice sure de son infallibilité au point de dire que celui-là peut vivre et que celui-là doit mourir. A cet âge de ma vie, Tune et l'autre affirmations me paraissent également erronées. Auss terribles aussi odieux que soient leurs actes, il n'est point d'hommes en cette terre dont la culpabilité soit totale et dont il faille pour toujours désespérer totalement Aussi prudente que soit la justice, aussi mesurés et angoissés que soient les femmes et les hommes qui jugent, la justice demeure humaine, done faillible Et je ne parle pas seulement de l'erreur judiciaire absolue, quand, après une exécution, il se révèle, comme cela peut encore arriver, que le condamné à mort était innocent et qu'une société entière__ c'est-à-dire nous tous au nom de laquelle le verdict a été rendu, devient ains collectivement coupable puisque sa justice rend possible l'injustice suprême. Je parle aussi de l'incertitude et de la contradiction des décisions rendues qui font que les mêmes accusés, condamnés à mort une première fois, dont la condamnation est cassée pour vice de forme', sont de nouveau jugés et, bien qu'il s'agisse des mêmes faits, échappent, cette fois-ci, à la mort, comme si, en justice, la vie d'un homme se jouait au hasard d'une erreur de plume d'un greffier". (Ou bien tels condamnés, pour des crimes moindres, seront exécutés, alors que d'autres, plus coupables, sauveront leur tête à la faveur de la passion de l'audience. du climat ou de l'emportement de tel ou tel. Cette sorte de loterie judiciaire quelle que soit la peine qu'on éprouve à prononcer ce mot quand il y va de la vie d'une femme ou d'un homme, est intolérable. [...] Le choix qui s'offre à vos consciences est donc clair: ou notre société refuse une justice qui tue et accepte d'assumer, au nom de ses valeurs fondamentales celles qui l'ont faite grande et respectée entre toutes la vie de ceux qui font horreur, déments ou criminels ou les deux à la fois, et c'est le choix dell'abolition; ou cette société croit, en dépit de l'expérience des siècles, faire disparaître le crime avec le criminel, et c'est l'élimination Cette justice d'élimination, cette justice d'angoisse et de mort, décidée avec sa marge de hasard, nous la refusons. Nous la refusons parce qu'elle est pour nous l'anti-justice, parce qu'elle est la passion et la peur triomphant de la raison et de l'humanité.


1. Préparation de la contraction (12 points): 1) Identifiez le thème de ce discours et encadrez les mots clés. 2) Quelle est la thèse de Badinter? 3) Soulignez les marques d'énonciation (qui parle, à qui...) 4) Entourez les connecteurs logiques et les expressions qui structurent le texte. 5) Surlignez et reformulez les arguments et exemples.



II. Rédaction de la contraction (8 points) Texte de 525 mots à contracter en 131 mots (marge de 10%) ​


Répondre :

Réponse :

Préparation de la contraction:

Thème du discours : Abolition de la peine de mort.

Thèse de Badinter : La peine de mort est inhumaine, injuste et sujette à l'erreur judiciaire.

Marques d'énonciation :

Qui parle : Robert Badinter.

À qui : À l'Assemblée Nationale.

Connecteurs logiques et expressions structurantes :

« Dans un premier temps », « Secondement », « Enfin ».

« Aussi », « done », « donc », « ou bien », « cette fois-ci ».

Arguments et exemples :

La peine de mort est inhumaine, injuste et faillible.

Les erreurs judiciaires peuvent conduire à l'exécution d'innocents.

La justice peut être arbitraire et aléatoire, créant une forme de loterie judiciaire.

La société doit choisir entre l'abolition de la peine de mort et la perpétuation de la justice d'élimination.

Rédaction de la contraction:

Robert Badinter, dans son discours du 17 septembre 1981 à l'Assemblée Nationale, défend avec conviction l'abolition de la peine de mort en France. Il affirme que la peine capitale est une forme de justice inhumaine et injuste, sujette à l'erreur judiciaire. En effet, les condamnations à mort peuvent être fondées sur des vices de forme ou des erreurs judiciaires, entraînant l'exécution d'innocents. De plus, la justice peut être arbitraire, ce qui crée une sorte de loterie judiciaire où la vie des individus est décidée au hasard. Ainsi, Badinter appelle à choisir entre l'abolition de la peine de mort, fondée sur les valeurs humanistes de la société, et la perpétuation d'une justice d'élimination, qu'il considère comme contraire à la raison et à l'humanité.

Explications :

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