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CONTRACTION DE TEXTE
Vous résumerez ce texte de 540 mots en 122 mots. Une tolérance de +/- 10% est admise : votre
travail comptera au moins 110 mots et 134 au plus.
Vous placerez un repère dans votre travail tous les 50 mots, et vous indiquerez le nombre total de
mots employés à la fin de votre contraction.



Gérer ses émotions et surmonter sa timidité
L'émotion peut survenir à tout moment de la prise de parole. Elle est naturelle et presque
inévitable, puisque nous ne sommes pas des robots. L'idée est simplement de faire en sorte qu'elle ne
vous submerge pas, et qu'elle ne vous déstabilise pas. Il existe des techniques pour éviter de
surcharger émotionnellement ses interventions en public.
La première règle est à mon sens de dédramatiser. Le stress vient le plus souvent d'un
malentendu, d'une représentation inexacte que l'on se fait de l'auditoire. Bien sûr l'auditoire vous
jugera, mais il n'est pas nécessairement malveillant à votre égard. Au contraire, tout le monde a à
gagner à une prise de parole réussie: vous bien sûr, mais eux également, parce qu'ils auront appris,
ri, voyagé... grâce à vous. La parole en public, c'est un jeu gagnant-gagnant. Chacun a un jour fait
10 l'expérience de la gêne palpable que provoque sur un auditoire la contemplation d'un orateur qui rate.
totalement sa prestation. En général, le public est extrêmement légitimiste. D'ailleurs, quand il y a un
élément perturbateur dans la salle, quelqu'un qui pose des questions incongrues ou qui cherche à
déstabiliser l'orateur, le public va le plus souvent voler au secours de l'orateur. Il est venu l'écouter,
il n'est pas là pour le mettre en difficulté.


Maintenant que faire si cela se passe mal? Mon conseil est de jouer cartes sur table. Quel que
soit le type de prise de parole, parole professionnelle, discours, entretien, je ne vois aucun
inconvénient à ce que l'on fasse part au public de ses émotions.
Au préalable on peut confier: «La prise de parole n'est pas forcément un exercice qui
m'est familier, je vais m'efforcer de donner le meilleur de moi-même. » Ainsi, on implique le public
20 dans le discours, il devient un adjuvant, un auxiliaire, un partenaire. Il ne faut pas avoir honte
d'avouer qu'il s'agit d'un exercice inhabituel, inconfortable a priori mais que l'on va donner le
meilleur de soi-même.

De même, si l'on commet une grosse faute de français, une faute de liaison, de syntaxe, de
grammaire oude conjugaison, il n'est jamais bon de l'ignorer. Assumez-la ! Feindre qu'elle n'ait
25 jamais été prononcée, c'est quelque part se l'approprier. Faire des fautes, cela peut arriver à tout le
monde, il faut banaliser, ce ne sont que des mots après tout. Ainsi, on peut reconnaître: « cela, mais je voulais évidemment plutôt dire cela...» Lorsque je commets un lapsus, j'ai pris
l'habitude de déclarer: « Il semblerait que le docteur Freud se soit invité dans ce discours. »
On effectue une sorte de mise à distance, un petit pas de côté .L'autodérision est une qualité de l'orateur; Il ne faut pas hésiter à se moquer de soi si l'on fait des fautes, si l'émotion vous gagne,
reconnaître : «< Je vais reprendre, je vais préciser ma pensée car je me rends compte que ce n'est pas
très clair. >>
L'émotion ne peut être désamorcée que si on a un peu de recul sur soi-même...
Bertrand Périer, La Parole est un sport de combat, 2017
(540 mots)


Répondre :

Réponse :

Le texte de 540 mots ci-dessus traite de la gestion des émotions et de la timidité lors de la prise de parole en public. L’auteur recommande de dédramatiser et de ne pas se laisser submerger par ses émotions. Il souligne que le public n’est pas nécessairement malveillant et que chacun a à gagner à une prise de parole réussie. En cas de difficulté, l’auteur conseille de jouer cartes sur table et de faire part au public de ses émotions1

Le résumé ci-dessus contient 110 mots.

J’espère que cela vous aide. N’hésitez pas à me poser d’autres questions si vous en avez.

Explications :