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"Je vis, je meurs" de Louise Labé est un sonnet célèbre qui exprime les tourments de l'amour. Voici quelques figures de style présentes dans ce poème :
1. Paradoxe : L'opposition entre les deux vers "Je vis, je meurs" crée un paradoxe qui exprime le conflit intérieur de l'amant.
2. Antithèse : Les contrastes entre "je vis" et "je meurs", ainsi que entre "froide nuit" et "jour enflammé", illustrent l'opposition entre les états d'existence et les émotions contradictoires.
3. Oxymore : L'expression "froide nuit" associée à "jour enflammé" crée un oxymore, juxtaposant des concepts opposés pour renforcer le contraste émotionnel du poème.
4. Répétition : La répétition de "je" dans les premiers vers met en évidence le sujet central du poème, l'amant tourmenté par ses propres émotions.
5. Métaphore : La comparaison implicite entre la vie et la mort représente les extrêmes émotionnels vécus par l'amant, ainsi que la tension entre le désir et la désolation.
6. Personnification : La personnification de la mort, qui "tire à moy", donne à la mort une agency active, renforçant ainsi l'idée que l'amant est contrôlé par des forces extérieures.
Ces figures de style contribuent à l'intensité émotionnelle et à la complexité du poème, offrant une exploration profonde des tourments de l'amour et de la dualité de l'existence humaine.
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