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"Fils de p***, enc***, déchet!" Voilà comment ça a commencé, juste après qu'ils m'ont jeté à terre, pieds et poings liés. On m'a aussi appelé "monnaie d'échange", "sac de viande". Ces mots, plus tranchants que les lames qu'ils brandissaient, me réduisaient à un simple objet, un pion dans leur jeu cruel.
Je me tiens ici, les jambes tremblantes, le souffle court. Le soleil se levait, promettant une journée de paix, jusqu'à ce que cette paix soit brisée par des cris, des coups de feu. Ils sont entrés, masques noirs, yeux froids, sans une once d'humanité. Leurs armes pointées, non pas vers ce que j'avais, mais vers ce que j'étais. Mon identité arrachée en quelques secondes, réduite à un outil dans leurs mains sans pitié.
La peur me déchire, chaque seconde s'étire en une éternité d'angoisse. Mes pensées se bousculent, priant pour une issue, tandis que mes yeux cherchent désespérément un signe de compassion dans leurs regards de pierre. Mais il n'y a rien. Seulement le froid métallique des canons et la chaleur suffocante de ma propre terreur.
Puis, un coup sec, une douleur fulgurante. "Bouge pas, sinon t'es mort!" L'un d'eux crache ces mots avec un mépris glaçant, tandis qu'un autre fouille mes poches, arrachant tout ce qu'il trouve. Ma montre, mon téléphone, les photos de mes enfants... Tout disparaît dans leurs mains avides.
Ils discutent entre eux, évoquant des sommes d'argent, des transactions. Je ne suis plus un être humain; je suis devenu un chiffre, un potentiel bénéfice dans leur commerce morbide. L'un d'eux rit, un son qui érode un peu plus mon dernier rempart de dignité. Ils m'ignorent ensuite, me laissant gisant, les yeux fixés sur un ciel qui me semble désormais étranger.
Je suis là, impuissant, écoutant le tic-tac de ma montre qu'ils n'ont pas trouvée, cachée dans ma chaussure. Chaque tic-tac est un cri silencieux, un appel à l'aide que personne ne peut entendre. Dans cette épreuve, chaque seconde me rappelle que je suis seul, isolé du monde, une âme oubliée dans le néant de leur cruauté.
Soudain, ils reviennent, me tirant par les cheveux, me forçant à regarder dans leurs yeux sans âme. "Ta vie contre leur argent. Compris?" L'un d'eux serre ma gorge, sa poigne affirmant que ma vie tient à un fil, un fil qu'ils sont prêts à couper sans hésitation.
Alors que je me tiens ici, devant vous, je ne vous demande pas de ressentir ma douleur, mais de comprendre l'urgence de combattre cette horreur. Car ce n'est pas seulement ma voix que vous entendez, mais l'écho de milliers de voix, réduites au silence par la terreur. Chaque mot que je prononce est un appel à l'action, une plaidoirie pour ceux qui sont encore captifs, attendant que le monde reconnaisse et réponde à leur souffrance.
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