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1. L'ACTE I de "La Machine Infernale" commence au lever du jour, comme l'indique la première réplique de la servante : "Le jour se lève, il fait froid, le feu s'éteint." Il se termine lorsque Oedipe sort de son palais pour se rendre à la place publique où il rencontrera le Sphinx. Cela est indiqué par la dernière réplique de la servante : "Le roi va sortir."
2. L'action se déroule devant le palais royal de Thèbes. Les personnages qui ouvrent l'ACTE I sont la servante et le fantôme de Laïus. Cette ouverture n'est pas conforme à la définition stricte de la Tragédie Antique qui commence souvent par une intervention du chœur. Cependant, Cocteau introduit ces personnages pour créer une atmosphère mystérieuse et intrigante dès le début de la pièce.
3. Dans le langage courant, un "laïus" désigne un discours long et ennuyeux. En choisissant de nommer le père d'Œdipe "Laïus" au lieu de "Laïos", Cocteau met l'accent sur le caractère bavard et autoritaire de ce personnage, renforçant ainsi son importance dans la pièce.
4. Le fantôme de Laïus est condamné à errer dans les limbes sans repos, et il cherche à être vengé en faisant échouer Œdipe dans son destin funeste. Cela est tragique car :
- Il est tourmenté par sa propre faute, ayant été tué par Œdipe.
- Son désir de vengeance le pousse à agir contre son propre fils, contribuant ainsi à la tragédie inévitable.
5. Des éléments comiques dans l'ACTE I incluent :
- Les répliques de la servante qui apportent une touche légère et humoristique à la scène d'ouverture, notamment lorsqu'elle discute avec le fantôme de Laïus (pages 9-10).
- L'échange entre Œdipe et le vieil aveugle Tirésias, où ce dernier fait des remarques sarcastiques sur la vision d'Œdipe (pages 21-22).
- La tentative maladroite d'Œdipe pour chasser le Sphinx, où il se montre confiant mais finit par être ridiculisé (pages 33-34).
6. Le registre burlesque se caractérise par l'exagération, le grotesque et la satire. Un exemple dans l'ACTE I est la scène où Œdipe tente de chasser le Sphinx. Son arrogance et sa naïveté contribuent à créer un effet burlesque, notamment lorsqu'il se montre sûr de lui face à la créature mythique (pages 33-34).
7. Le mélange des registres crée une tension dramatique dans la pièce. Les éléments comiques apportent un soulagement temporaire au spectateur, mais ils sont contrebalancés par les aspects tragiques de l'histoire. Cela crée un effet de contraste qui rend l'expérience théâtrale plus riche et complexe, suscitant à la fois le rire et la réflexion chez le spectateur.
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