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Explications:
Pour ceux qui rêvent de Jurassic Park, il va encore falloir attendre plus de progrès du côté des «dés-extinctionistes». Pourtant, le retour à la vie de la charmante grenouille plate à incubation gastrique, de son nom vernaculaire, est (presque) aussi impressionnant. Considérez donc que les batraciens étaient sur Terre bien avant les dinosaures, et que Rheobatrachus silus, disparue dix ans à peine après sa découverte, était une des seules espèces au monde à incuber ses œufs dans son estomac.
Ed Yong, sur son blog Not Exactly Rocket Science, décrit le chemin parcouru par Mike Archer, biologiste australien du Lazarus Project (pour la dés-extinction), pour ressusciter (ou presque) la grenouille. Car, en fait de résurrection, les scientifiques n’arrivent qu’à obtenir des embryons ne dépassant pas le stade peu avancé de la gastrulation.
Selon le blog Popsci.com, les limites ne seraient pas biologiques –les scientifiques disposent de grandes quantités de tissus congelés afin de cloner la grenouille disparue– mais techniques. Et donc surmontablesPour ceux qui rêvent de Jurassic Park, il va encore falloir attendre plus de progrès du côté des «dés-extinctionistes». Pourtant, le retour à la vie de la charmante grenouille plate à incubation gastrique, de son nom vernaculaire, est (presque) aussi impressionnant. Considérez donc que les batraciens étaient sur Terre bien avant les dinosaures, et que Rheobatrachus silus, disparue dix ans à peine après sa découverte, était une des seules espèces au monde à incuber ses œufs dans son estomac.
Ed Yong, sur son blog Not Exactly Rocket Science, décrit le chemin parcouru par Mike Archer, biologiste australien du Lazarus Project (pour la dés-extinction), pour ressusciter (ou presque) la grenouille. Car, en fait de résurrection, les scientifiques n’arrivent qu’à obtenir des embryons ne dépassant pas le stade peu avancé de la gastrulation.
Selon le blog Popsci.com, les limites ne seraient pas biologiques –les scientifiques disposent de grandes quantités de tissus congelés afin de cloner la grenouille disparue– mais techniques. Et donc surmontablesLa grenouille à incubation gastrique a été vue pour la dernière fois en 1981, dans les montagnes du Queensland en Australie. La première description de son comportement reproductif, en 1974 par Mike Tyler, avait suscité la méfiance de la communauté scientifique, tant il paraissait improbable qu’un animal puisse incuber des œufs dans son estomac. Lorsqu’il est devenu évident que l’animal désactivait ses sucs gastriques puis gobait ses œufs fécondés, qui eux-même, en se développant en têtards, sécrètent dans leurs branchies un mucus qui continue à inhiber la digestion. Pendant les 6 semaines du développement, la mère ne mangeait rien et devait respirer par la peau, car ses poumons s’effondraient sous la pression du ventre gonflé. A terme, un vingtaine
La grenouille a disparu avant que les médecins ne puissent s’intéresser de plus près à cette remarquable capacité d’inactiver les acides de l’estomac, qui aurait pu bénéficier aux personnes souffrant d’ulcères ou ayant subi une opération chirurgicale de l’estomac.
Des raisons de sa disparition, il n’existe que des spéculations, et il n’est pas certain que l’homme soit entièrement responsable. Il existe en effet un champignon, le chytride mortel, qui provoque depuis les années 1990 au moins, une véritable hécatombe chez les grenouilles du monde entier. 40% des 7.000 espèces connues sont menacées d’extinction. Rheobatrachus aurait pu faire partie des premières victimes.
Les recherches du Lazarus Project permettront de mieux connaître les limites à la résurrection d’espèces disparues et inciterons peut-être à mieux protéger celles qui existent encore.
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