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DON RODRIGUE Je cours à mon supplice, et non pas au combat Et ma fidèle ardeur sait bien möter l'envie, Quand vous cherchez ma mort, de défendre ma vie J'ai toujours même coeur; mais je n'ai point de bras Quand il faut conserver ce qui ne vous plait pas, Et déjà cette nuit m'aurait été mortelle, Si j'eusse combattu pour ma seule querelle²; Mais défendant mon roi, mon peuple et mon pays, À me défendre mal je les aurais trahis. Mon esprit généreux ne hait pas tant la vie, Qu'il en veuille sortir par une perfidie'. Maintenant qu'il s'agit de mon seul intérêt, Vous demandez ma mort, j'en accepte l'arrêt Votre ressentiment choisit la main d'un autre (Je ne méritais pas de mourir de la vôtre): On ne me verra point en repousser les coups; Je dois plus de respect à qui combat pour vous, Et ravi de penser que c'est de vous qu'ils viennent Puisque c'est votre honneur que ses armes soutien Je vais lui présenter mon estomac ouvert, Adorant en sa main la vôtre qui me perd. CHIMENE Si d'un triste devoir la juste violence, Qui me fait malgré moi poursuivre ta​

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La pièce de théâtre dont vous avez cité un extrait est "Le Cid" de Pierre Corneille. La scène que vous avez partagée nous montre Don Rodrigue confronté à sa mort, mais prêt à l'accepter pour respecter les valeurs qu'il défend.
Il nous dit qu'il aurait pu combattre pour sa propre vie si seulement il avait eu à défendre ses intérêts personnels, mais qu'il s'agissait de bien plus que cela. Il a combattu pour son roi, son peuple et son pays et se sent donc tenu de mourir de manière digne, en accord avec les valeurs qu'il défend.