1 - Entre 1940 et 1944, la France est occupée par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette période est marquée par l'instauration d'un régime collaborationniste sous le gouvernement de Vichy dirigé par le maréchal Pétain. La France est divisée en deux zones, l'une occupée par les Allemands et l'autre administrée par le gouvernement de Vichy. La vie quotidienne est fortement impactée par la répression, les privations, et les mesures discriminatoires prises à l'encontre des Juifs, des résistants, et de tous ceux qui s'opposent à l'occupant.
2 - Les récits de Pierre Mauger et Marcel Hordenneau illustrent leur engagement dans la résistance contre l'occupation allemande. Un réseau de résistance était une organisation clandestine composée de civils qui se sont unis pour lutter contre l'occupant nazie. Ces réseaux effectuaient diverses actions telles que la collecte de renseignements, la distribution de tracts, le sabotage, et parfois même l'organisation d'évasions pour les prisonniers de guerre ou les Juifs persécutés.
Le Service du Travail Obligatoire (STO) était une politique imposée par les autorités d'occupation nazies, obligeant les jeunes hommes français à partir travailler en Allemagne dans le cadre de l'effort de guerre allemand. C'était une mesure impopulaire et de nombreux jeunes ont préféré rejoindre la résistance ou se cacher pour éviter cette obligation.
3 - Les parcours de Mauger et Hordenneau démontrent leur désobéissance et leur engagement individuel contre l'oppression nazie. Ils ont choisi de résister plutôt que de se soumettre à l'occupant. Leur détermination se manifeste à travers leurs actions clandestines, leur prise de risques, et leur refus de se plier aux ordres de l'ennemi. Malgré leur jeunesse, ils ont fait preuve d'un sens des responsabilités en prenant part à la lutte pour la liberté de leur pays et en mettant leur propre sécurité en danger.
4 - Pierre Mauger et Marcel Hordenneau, survivants de la déportation, ont continué à témoigner de leur expérience et à sensibiliser les jeunes générations sur les horreurs de la guerre et de l'occupation. Leur engagement dans le travail de mémoire vise à rappeler les sacrifices consentis par les résistants et les déportés pour défendre les valeurs de liberté et de démocratie. Ces combats pour la liberté restent pertinents de nos jours, car ils rappellent l'importance de résister à l'oppression, de défendre les droits de l'homme, et de lutter contre toutes les formes de totalitarisme et de discrimination. Des exemples contemporains de ces combats pourraient inclure la défense des droits des réfugiés, la lutte contre le racisme et l'extrémisme, ainsi que la promotion de la démocratie et de la justice sociale à travers le monde.