DE QUI ACHILLE EST HECTOR SON LES ENFANTS ? svp aider moi! Achille, animé d'une fureur indomptable, brûle de venger son ami A Patrocle et de se couvrir de gloire. Brillant dans sa nouvelle armure forgée par Héphaïstos, il fait un massacre parmi les Troyens, n'épargnant ni les hommes, ni les chevaux aux durs sabots. Le vieux Priam debout sur les remparts de Troie, aperçoit le fils de Pélée, la lance à la main, chargeant de tous côtés les Troyens en déroute. Il descend et fait ouvrir les portes de la ville pour que les malheureux, bles- sés, puissent se réfugier dans la cité. Seul Hector est resté près de la porte Scée, hors des murs. Priam, son père, et sa mère Hécube lui crient de se mettre à l'abri, mais en vain : - Ce serait lâcheté pour moi d'abandonner le combat, je tuerai Achille ou bien c'est lui qui me tuera mais au moins je mourrai d'une mort glorieuse. Achille arrive, semblable à Arès, brandissant de sa main droite sa ter- rible lance. Son armure brille de l'éclat de la flamme ou du soleil levant. À sa vue, Hector prend peur et s'enfuit. Le fils de Pélée, confiant en ses pieds agiles, s'élance sur lui, comme un faucon des montagnes poursuit une colombe tremblante. Par trois fois, les deux héros font le tour de la cité en courant sans relâche l'un derrière l'autre, tels des chevaux de course. Et on peut le dire, c'était un brave qui fuyait mais son poursuivant était plus brave encore ! Tous les dieux les regardaient. Zeus4 se désole pour Hector, et voudrait le soustraire à la mort mais Athéna5 aux yeux d'azur lui reproche de vou- loir sauver un mortel dont le destin est de mourir. Elle descend alors de l'Olympe et s'approche d'Ilector sous l'apparence de son frère Déiphobe Le brave Hector, ragaillardi par ce soutien, lance son javelot sur Achille mais l'arme rebondit au loin. Il se tourne vers son frère pour lui emprunter sa lance, mais il a disparu. - Malheur à moi ! Je suis perdu ! Je croyais que Déiphobe était là, mais il est resté dans Troie. Les dieux veulent donc ma mort. Mais je ne mour- rai pas sans combattre, ni sans gloire ! Non, je mourrai en héros, et les hommes parleront de moi dans les siècles à venir. Ayant ainsi parlé, il tire son épée, sa seule arme à présent, et, comme l'aigle s'abat sur un agneau ou un lièvre, il se rue sur Achille. Achille de son côté fond sur lui. Il connaît bien l'armure d'Hector que celui-ci a prise sur le corps du valeureux Patrocle et il plonge la pointe de son arme dans le seul endroit où la chair est visible, là sur la gorge.
Merci d'avoir visité notre site Web dédié à Français. Nous espérons que les informations partagées vous ont été utiles. N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ou besoin d'assistance. À bientôt, et pensez à ajouter ce site à vos favoris !