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Sujet: Début et fin de la préhistoire du Congo

Je suis en deuxième année de l'université. Mon parcours c'est L'histoire. La matière c'est. La préhistoire


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Réponse:

L'histoire du Congo précolonial résume l'histoire des peuples de l'actuelle république démocratique du Congo (RDC), depuis l'apparition des premières traces humaines sur le territoire jusqu'à la période de colonisation.

De 2000 av. J.-C. à 505 av. J.-C., des vagues de migrations bantoues arrivèrent au Congo, venant de la région de l’actuel Nigeria et de l'actuel Cameroun. Les Bantous s’installèrent d’abord sur les côtes et les plateaux du sud et de l’est en évitant la forêt dense. Les Bantous apportèrent l’agriculture extensive qui demande de défricher chaque année de nouveaux terrains (premières traces au Cameroun). Les hommes défrichaient et les femmes cultivaient. Ils fabriquaient des vêtements avec une matière textile tirée de la feuille de bambou. Les peuples bantous eurent des connaissances avancées en médecine, comme le vaccin (Kutéma Lulindi). Vers l'an 1000 tout le pays est habité. On cultive principalement de l'igname. On y fait de la poterie.

Vers l'an 500 av. J.-C., la production de banane plantin est dix fois supérieure à celle de l'igname. L'agriculture n'intervient que pour 40 % de l'alimentation. L'usage du fer commence à se répandre. Le tambour à fente, sorte de gong, permet de communiquer sur de longues distances, jusqu'à dix kilomètres. Le langage tambouriné est très développé : il permet de transmettre de nombreuses informations.

1482 : débarquement des premiers portugais. 1491 : premier roi chrétien, chez les Bakongo. 1506-1560 : le nouveau roi chrétien ouvre une période de prospérité, suivie d'une crise profonde. Le commerce d'esclaves se développe pour le commerce avec les Portugais. Premier évêque noir, formé au Portugal. Construction d'une cathédrale et d'églises. Le christianisme est considérée comme source de puissance pour contrer le pouvoir coutumier. Il restera des traces de cette courte période de christianisation dans les noms de personnes, certains rituels, amulettes ou le souvenir de mystiques locaux.

La fondation de la colonie portugaise de Luanda en Angola, en 1575, va bouleverser, en cinquante ans, le régime alimentaire des habitants du bassin congolais : le manioc, plante plus nourrissante et plus facile à cultiver, est introduit et se répand dans les régions forestières, le maïs, qui se récolte deux fois au lieu d'une fois pour le sorgho, dans les régions de savane.

1700 : le commerce d'ivoire et surtout d'esclaves s'intensifie à partir de la région proche de l'embouchure du fleuve : entre quatre et six mille esclaves sont expédiés vers les Amériques chaque année. Vers 1780, ce sera 15 000 par an, enlevés lors de raids ou enfants vendus par des familles pauvres et amenés à des commerçants portugais, français, hollandais ou britanniques. Kinshasa est un village-marché qui se développe grâce au commerce qui est devenu intense, mais n'est qu'une étape dans le commerce vers la côte où se cantonnent les Européens. Sur le fleuve on transportait jusqu'à cinquante tonnes de manioc, surtout sous forme de kwanga, par jour. Mais aussi du poisson, du sucre de canne, de l'huile de palme, du vin de palme, du vin de canne à sucre, de la bière de sorgho, du tabac, du raphia, des ouvrages de vannerie ou de sparterie, des poteries ou du fer, et d'autres biens comme de la poudre. La puissance financière des commerçants fit chanceler la puissance des rois et chefs de tribus; les liens politiques furent bouleversés, la société ancestrale fut battue en brèche, le chaos s'installa

La traite négrière commence dès le milieu du xvie siècle avec les Portugais, suivis au xviie par les Pays-Bas, l'Angleterre et la France. Des marchands d'esclaves autochtones vendaient aux Européens les esclaves qu'ils avaient capturés. Au début du xixe siècle, l'Europe interdit ce commerce qui, continua cependant dans l'illégalité jusqu'au début du xxe siècle. L'impact sur l'Afrique centrale fut immense, source à la fois de dévastation et de souffrances comme d'enrichissement des intermédiaires, de développement du commerce (encore basé sur le troc), d'introduction de nouveautés grâce à l'intensification des échanges.

Alors qu'à l'Ouest le commerce d'esclaves se tarit, il commence à l'Est sous une forme différente : des sultanats sont fondés, les razzias sont organisées par les étrangers eux-mêmes. Vers 1860, les Arabes esclavagistes pénètrent au Maniema à partir de Zanzibar, devenu sultanat en 1861, dont l'économie était basée sur la vente d'esclaves dont certains allaient jusqu'en Inde auprès de riches musulmans. À partir de 1870, les "arabisés", étendirent leur zone d'action jusqu'au bassin du Congo. En 1890 leur zone d'action s'étendait sur un tiers du territoire du Congo. Ils faisaient aussi le commerce d'ivoire. Pour se procurer les esclaves et l'ivoire, ils utilisaient des bandes de Noirs bien organisées, armées et généralement conduites par des esclaves noirs émancipés.

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