Explications:
1) La thèse soutenue par l'auteur dans ce texte est que les mendiants sont injustement méprisés par la société, car ils ne sont pas si différents des autres travailleurs et qu'ils ont une dignité humaine.
2) Les pronoms personnels, indices de l'implication du locuteur, sont : je, me, moi, nous, vous, ils, les, leur, ce, qui, que. Ils apparaissent principalement dans le dernier paragraphe, où l'auteur exprime son opinion personnelle et interpelle le lecteur.
3) Les figures de style utilisées sont :
- Une antithèse dans le 1er § : "Ils forment une race à part, une classe de parias, comme les malfaiteurs et les prostituées." L'auteur oppose deux termes contradictoires : race à part et classe de parias, pour montrer le rejet et la stigmatisation dont sont victimes les mendiants.
- Une métaphore dans le 1er § : "Le mendiant n'est qu'une verrue sur le corps social". L'auteur compare le mendiant à une verrue, c'est-à-dire une excroissance inesthétique et indésirable, pour souligner le mépris et le dégoût qu'il suscite.
- Une métaphore dans le 3ème § : "L'argent est devenu la pierre de touche de la vertu". L'auteur compare l'argent à une pierre de touche, c'est-à-dire un instrument qui permet de tester la pureté des métaux précieux, pour dénoncer la logique mercantile et matérialiste qui domine la société.