1) Face à son avocat et au juge, Meursault refuse de mentir ou de feindre des remords pour son crime. Il refuse de jouer un rôle qui ne lui correspond pas, restant fidèle à son existentialisme. Cela témoigne de sa sincérité, mais aussi de son indifférence aux conventions sociales.
2) Dans sa cellule, Meursault se sent étouffé et ennuyé. Au début, il ressent le manque de cigarettes et de café. Pour passer le temps, il se met à observer les détails de sa cellule et à réfléchir sur sa propre existence.
3) Le procès de Meursault dure quatre jours. Cette durée peut paraître courte pour un procès de meurtre, mais elle met en lumière l'efficacité du système judiciaire français et l'absence de preuves tangibles contre Meursault.
4) Les versions des faits données par les témoins diffèrent légèrement de celle de Meursault, mais cela ne joue pas en sa faveur puisque le procès se focalise plus sur sa personnalité et son comportement que sur les circonstances exactes du meurtre.
5) Le procureur cherche à prouver que Meursault est un être immoral et amoral, dénué de toute valeur morale ou émotionnelle, ce qui justifierait une peine plus sévère.
6) Le procès est plutôt un spectacle où la personnalité de Meursault est jugée autant que ses actions. Le procureur et l'avocat sont comme des acteurs défendant des idéologies opposées, tandis que Meursault semble être un observateur détaché de la situation.
7) La sentence prononcée est la peine de mort par guillotine. Cette décision est fortement influencée par l'attitude de Meursault pendant le procès et son refus de se conformer aux attentes sociales.
8) Meursault est condamné non seulement pour le meurtre, mais aussi pour son attitude détachée et son refus de jouer le jeu social. Le jugement semble être plus une condamnation de sa personnalité que de ses actes, ce qui soulève des questions sur l'équité du système judiciaire.
9) L'entrevue entre Meursault et l'aumônier se passe mal, car Meursault rejette les idées religieuses et refuse de se repentir. Cette rencontre met en évidence le contraste entre la vision existentielle de Meursault et les croyances religieuses traditionnelles.
10) Oui, la vision de Meursault évolue au cours du roman. Au début, il est indifférent à tout, mais à la fin, il trouve un certain sens dans son existence, même s'il est confronté à la mort imminente. Sa confrontation avec la réalité de sa propre mortalité le pousse à réfléchir sur la valeur de la vie.
11) L'étranger peut être interprété comme un roman qui se termine mal, car Meursault est condamné à mort pour son refus de se conformer à la société. Cependant, certains pourraient le voir comme une affirmation de la liberté individuelle et de l'authenticité, même dans les circonstances les plus sombres.
