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Svp aiderrr moii !! Les questions sont au début et le texte après les questions !!

Thomas Reverdy
(né en 1974) a écrit plu-
sieurs romans dont le
titre évoque les éléments,
tels La Montée des eaux et
Les Derniers Feux
Découvrir une nature
dévastatrice
Entrer dans la lecture. Quels mots rap-
pellent que la catastrophe est venue
de l'océan ?
1. Relevez les temps et adverbes de
temps utilisés aux lignes 2-3 et 20 à
24. Que montrent-ils?
2. Que décrivent les lignes 8 à 19?
Que rappelle la longueur des phrases?
3. À quoi sont comparés les panneaux
préfabriqués des immeubles? Que
permet de comprendre cette com-
paraison?
4. Quel est le seul élément naturel
qui a résisté? Quel danger le menace
cependant?
Il est tout seul maintenant et
il va sans doute mourir» (1.22-23): à
qui pourrait s'appliquer cette
phrase? Exprimez ce que vous res-
sentez à la lecture de ce passage.

Texte 5 Une vague dévastatrice
Les Évaporés évoque le parcours de plusieurs personnages dans un Japon
marqué par le tsunami de 2011.
L'histoire est entrecoupée de deux récits
de rêves, dont le chapitre «
Un rève à Fukushima» qui commence ainsi
Vous êtes au bord de l'océan.
Autrefois il y avait une ville ici. Des gens. Une civilisation. I
n'en
reste aucune
trace.
Il parait que les habitations les plus proches de l'eau étaient
s souvent
les moins
solides: construites en bois et en terre, elles
ont été
pulvérisées par la vague. Pas aplaties ou démantelées,
mais changées
instantanément en un nuage de poussière, une
écume de boue,
comme volatilisées. Il est vrai que les maisons
de
béton construites un peu plus loin n'ont pas résisté non
10 plus, cependant les dégâts qu'elles ont subis étaient plus imagi-
nables: elles
s'effondraient, se brisaient sous le choc, se fai-
saient éventrer par tout ce que charriait la vague, bateaux,
camions, wagons, débris des maisons voisines. Les immeubles
eux-mêmes, encore un peu plus loin, se décharnaient de leurs
15 panneaux de préfabrication lourde qui s'arrachaient comme les
feuilles de papier qu'aurait déchirées la main invisible d'un
géant, jusqu'à ce que leur ossature d'acier à son tour plie et se
déforme, se torde, se mette à onduler, soudain molle et plas-
tique.
20
Il y a un arbre qui a tenu le coup, sans doute parce que se
racines étaient plus profondes que les fondations que construi-
saient les hommes de cette côte. C'est un vieil arbre. Il est tout seul
maintenant et il va sans doute mourir parce que le niveau de l'eau
est monté après ça, et qu'aucun arbre ne pousse dans la mer.
Thomas B. Reverdy, Les Esuperés, O Flammarion, 2013


Répondre :


- Les mots qui rappellent que la catastrophe est venue de l'océan sont "bord de l'océan" et "tsunami".

1. Relevez les temps et adverbes de temps utilisés aux lignes 2-3 et 20 à 24. Que montrent-ils?
- Aux lignes 2-3 : "Autrefois" indique un adverbe de temps au passé simple, montrant que l'événement décrit est antérieur au présent.
- Aux lignes 20 à 24 : "après ça" indique un adverbe de temps au passé simple, montrant une séquence temporelle avec l'événement précédent.

2. Que décrivent les lignes 8 à 19? Que rappelle la longueur des phrases?
- Les lignes 8 à 19 décrivent la destruction des habitations par la vague dévastatrice du tsunami.
- La longueur des phrases rappelle l'intensité et l'étendue de la destruction, ainsi que l'impact massif du tsunami sur les habitations.

3. À quoi sont comparés les panneaux préfabriqués des immeubles? Que permet de comprendre cette comparaison?
- Les panneaux préfabriqués des immeubles sont comparés aux feuilles de papier déchirées par la main invisible d'un géant.
- Cette comparaison permet de comprendre la fragilité et la vulnérabilité des immeubles face à la puissance destructrice de la vague.

4. Quel est le seul élément naturel qui a résisté? Quel danger le menace cependant?
- Le seul élément naturel qui a résisté est un vieil arbre, dont les racines étaient plus profondes que les fondations construites par les hommes.
- Cependant, le niveau de l'eau a augmenté après la catastrophe, menaçant la survie de l'arbre qui ne peut pas pousser dans la mer.

"Il est tout seul maintenant et il va sans doute mourir" (1.22-23): à qui pourrait s'appliquer cette phrase? Exprimez ce que vous ressentez à la lecture de ce passage.
- Cette phrase pourrait s'appliquer à l'arbre mentionné précédemment, qui est décrit comme étant seul et menacé par la montée des eaux.
- En lisant ce passage, on ressent un sentiment de solitude et de vulnérabilité de l'arbre face à la destruction causée par la catastrophe naturelle.
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