TÉMOIGNAGE 2: Janette Colas Pour loger les premiers garçons, on a construit des cabanes en bois. Quand il y a eu les parachutages, on s'est servi des parachutes pour faire des tentes énormes. Il y en avait qui contenaient huit hommes , il y en avait qui en contenaient seize et puis alors tout autour du bois, il y avait de la fougère en veux-tu en voilà, ça faisait des matelas formidables [... ]. Je garde toujours à l'esprit ces tentes de couleurs vives [...]. Les maquisards, c'est bien joli, mais il ne suffit pas de vous donner une arme et de ne pas savoir s'en servir. Alors il y avait des instructeurs, souvent des gendarmes, qui étaient venus nous rejoindre. Interview réalisé en 2005 lors d'une collecte de témoignages pour le musée de la résistance en Morvan, Saint-Brisson Nièvre.
TÉMOIGNAGE 3: Paul Bernard Je tire sur un Boche, je le blesse, il riposte, je suis touché. C'est un Espagnol, parce qu'on avait une quarantaine d'Espagnols avec nous, qui m'a emmené à l'infirmerie. Lucette l'infirmière m'a filé de la morphine. Choffel Catherine, Le maquis Camille, un exemple de résistance en Morvan, sous la dir. de J.-J. Becker, université Paris X, 1986.
QUESTION :
2. Comment les premiers maquisards étaient-ils logés?
3. Que devaient apprendre les maquisards pour se battre?
4. Expliquez ce que nous apprend le témoignage de Paul Bernard? ​