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Quelqu’un peut m’aider pour cette question s’il vous plaît merci beaucoup

L'abolition de la gabelle, ce désastreux impót, ainsi que des tailles, capitations", vingtièmes, des traites intérieures et des aides. (cahier de doléances de La Chapelle-Craonnaise)

La mainmorte personnelle et réelle sera abolie par tout le royaume. Les bois communaux doivent être francs de tout usage pour fours et moulins banaux Que l'on ne payera plus aucune dime en nature mais seulement en indemnité d'argent telle qu'elle sera réglée aux États généraux, ce qui occasionnera moins de découragement aux cultivateurs. (cahier de doléances du bailliage de Baume-les- Dames)

*Noms d'impôts royaux, ecclésiastiques ou seigneuriaux

Que demandent clairement les gens du tiers état dans ces extraits ? Pour quelle raison?


Répondre :

Réponse :

les gens du tiers état demandent principalement l'abolition de plusieurs impôts et pratiques fiscales oppressives.

Abolition de la gabelle : La gabelle était un impôt sur le sel, qui était très impopulaire car il touchait de manière disproportionnée les classes populaires, qui étaient déjà lourdement taxées.

Abolition des tailles, capitations, vingtièmes, traites intérieures et aides : Ces impôts étaient des charges pesantes sur les paysans et les classes laborieuses, et leur abolition était une demande pour alléger le fardeau fiscal sur ces segments de la population.

Abolition de la mainmorte personnelle et réelle : La mainmorte était une pratique féodale par laquelle les biens d'un serf décédé étaient réclamés par le seigneur plutôt que transmis à ses héritiers. Son abolition visait à donner plus de liberté et de droits de propriété aux paysans.

Liberté d'utilisation des bois communaux : Les bois communaux étaient souvent soumis à des restrictions sur leur utilisation, notamment pour les fours et les moulins banaux. La demande de liberté d'utilisation visait à permettre aux communautés locales de bénéficier pleinement de ces ressources.

Abolition des dîmes en nature : Les dîmes étaient des impôts en nature prélevés par l'Église ou les seigneurs sur les récoltes des paysans. La demande d'abolition des dîmes en nature et leur remplacement par des paiements en argent reflétait le désir de simplifier les transactions et de réduire les pressions économiques sur les agriculteurs.

Ces demandes étaient motivées par le désir de justice fiscale et de réduction du fardeau économique sur les classes populaires, ainsi que par un sentiment général de mécontentement face aux injustices et aux abus perçus du système fiscal et féodal en vigueur à l'époque.

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