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Réponse :
N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre.
Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau.
J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre
Et frapper à mon cœur, c’est frapper au tombeau.
N’écris pas !
N’écris pas. N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmes,
Ne demande qu’à Dieu... qu’à toi, si je t’aimais !
Au fond de ton absence écouter que tu m’aimes,
C’est entendre le ciel sans y monter jamais.
N’écris pas !
N’écris pas. Je te crains ; j’ai peur de ma mémoire ;
Elle a gardé ta voix qui m’appelle souvent.
Ne montre pas l’eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N’écris pas !
N’écris pas ces deux mots que je n’ose plus lire :
Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ;
Que je les vois brûler à travers ton sourire ;
Il semble qu’un baiser les empreint sur mon cœur.
N’écris pas !
Réponse:
bonjour voilà :
Dans ce poème, on trouve plusieurs enjambements, qui sont des figures de style où la phrase continue au-delà de la fin d'un vers et se poursuit dans le vers suivant, créant ainsi un effet de continuation ou de suspension. Voici quelques exemples d'engagements dans ce poème :
1. "N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre. / Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau."
- L'engagement se produit entre ces deux vers, la phrase débutant par "Les beaux étés sans toi" commence à la fin du premier vers et continue au début du second.
2. "J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre, / Et frapper à mon cœur, c'est frapper au tombeau."
- Ici, l'engagement se situe entre ces deux vers, avec la phrase se poursuivant de "Et frapper à mon cœur" à "c'est frapper au tombeau."
3. "N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes. / Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais!"
- L'engagement se trouve entre ces deux vers, où la phrase continue de "Ne demande qu'à Dieu..." à "qu'à toi, si je t'aimais!"
4. "Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes, / C'est entendre le ciel sans y monter jamais."
- Un autre exemple où l'engagement se situe entre ces deux vers, la phrase commençant par "C'est entendre le ciel" continue l'idée débutée dans le vers précédent.
Ces enjambements contribuent à la fluidité du poème, permettant aux sentiments de tristesse et de désir exprimés de couler d'une manière qui imite la pensée et le discours naturels, renforçant l'impact émotionnel du poème.
Explications:
voilà j'espère que ça t'aidera
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