Réponse:
Chère Arnolphe,
J'écris cette lettre avec l'espoir qu'elle parvienne à toucher votre cœur et à vous faire prendre conscience de l'éducation que vous m'avez donnée. Je suis consciente que vous avez voulu me protéger du monde extérieur, mais maintenant je réalise que votre éducation était oppressante et limitée. Je me sens obligée de vous exprimer mes reproches et mes déceptions.
Tout d'abord, je tiens à souligner votre volonté de me garder ignorante et dépendante. Vous m'avez enseigné seulement ce qui était nécessaire pour être une "épouse modèle" selon vous. Vous m'avez privée de l'opportunité d'apprendre et de développer mes propres talents et intérêts. Votre éducation m'a enfermée dans une bulle étroite, sans possibilité de m'épanouir intellectuellement.
Ensuite, je ne peux m'empêcher de reprocher votre attitude possessive et jalouse à mon égard. Vous m'avez traitée comme une possession, une créature faible et soumise. Vous m'avez interdit de voir d'autres hommes, de me faire mes propres opinions, et vous avez tout fait pour me garder sous votre emprise. Cette façon de me traiter m'a fait perdre confiance en moi et m'a privée de ma liberté individuelle.
Enfin, je ne peux pas passer sous silence votre manipulation et votre mépris envers les sentiments d'autrui. Vous avez essayé de me convaincre que l'amour n'était qu'une illusion et que je devais me méfier des hommes. Mais grâce à Horace, j'ai découvert que l'amour peut être sincère et véritable. Votre éducation m'a empêchée de vivre pleinement mes émotions et m'a fait douter de mes propres sentiments.
Aujourd'hui, j'ai pris conscience de la réalité du monde et de la nécessité de me libérer de votre emprise. J'ai choisi de suivre mon cœur et de vivre ma propre vie, même si cela signifie vous décevoir. Je ne peux plus accepter votre éducation oppressive et restrictive.
Je vous demande de réfléchir à vos actions et à l'impact qu'elles ont eu sur ma vie. Je mérite d'être traitée avec respect, d'avoir le droit de penser par moi-même et de prendre mes propres décisions. Je vous demande de me laisser vivre ma vie, de me permettre de grandir et de m'épanouir en tant que femme indépendante.
Je termine cette lettre en vous rappelant que la liberté et le bonheur sont des droits fondamentaux de chaque individu. J'espère sincèrement que vous comprendrez mes reproches et que vous ferez preuve de compréhension et de compassion.
Cordialement,
Agnès