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Au xvII* siècle, les lieux où l'on donne des représentations théâtrales évoluent beau-coup. On quitte progressivement les tréteaux de foire, à l'extérieur, pour jouer dans des théâtres à la française, jeux de paume aménagés ou salles construites sur ce modèle, rectangulaires, longues et étroites. Puis apparaissent les théâtres à l'italienne, en forme de fer à cheval, conçus pour accueillir le maximum de spectateurs dans un minimum d'espace.
• La scène est assez petite, éclairée par la lumière solaire (on jouait l'après-midi), puis par des lustres à chandelles que l'on doit moucher au cours du spectacle, d'où la pause entre les actes.
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Les spectateurs
e Les spectateurs se répartissent dans la salle en fonction de leur rang social. Sur le côté se trouvent les loges et les galeries où s'affiche le public aisé. Les nobles ont des places et des fauteuils sur la scène même et peuvent être vus, à l'instar des comédiens. Au parterre, la masse des spectateurs reste debout. Ce n'est qu'en 1782 qu'y apparaissent des sièges. L'assistance est agitée : allées et venues, conver-sations, bruits divers perturbent la représentation.
• Sous l'impulsion de Richelieu puis de Louis XIV, qui le considèrent comme un très utile instrument de pouvoir, le théâtre devient le divertissement le plus important. Le public noble afflue : la sortie au théâtre est une cérémo-nie, un rite social, comme ceux de la cour.
Louis XIII, Anne d'Autriche et Richelieu assistent à l'inauguration du Palais-Cardinal, le 14 janvier 1641, huile sur toile d'après Abraham Bosse (Paris, musée des Arts décoratifs).
Les professionnels du théâtre
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e Jusqu'au xvit siècle, l'Église condamne le théâtre : les comédiens étaient excommuniés (exclus de la communauté chré-tienne). Organisés en troupes, ils menaient une vie ambulante sur les routes de province.
• Mais peu à peu, le métier de comédien est reconnu et des troupes s'installent dans des salles permanentes à Paris. L'Illustre-Théâtre, troupe de Molière, quitte la vie itinérante pour s'installer à Paris en 1658 sous la protection de Monsieur, frère du roi.
Louis XIV, grand amateur de théâtre, fonde en 1680 la Comédie-Française, qui regroupe toutes les troupes parisiennes.
e Il n'existait pas de metteur en scène : l'auteur ou l'acteur assurait la direction des comédiens. Ainsi, Molière dirigeait sa troupe et tenait un rôle dans ses pièces. Au xvII* siècle, Beaumarchais sera le premier metteur en scène à se revendiquer comme tel.

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UNSURLIGNEURROSEEN
Au XVIIe siècle, les lieux de représentations théâtrales évoluent considérablement. On passe des tréteaux de foire en plein air à des théâtres à la française, des jeux de paume réaménagés ou des salles construites selon ce modèle, rectangulaires, longues et étroites. Plus tard, les théâtres à l'italienne font leur apparition, adoptant une forme de fer à cheval pour accueillir le plus grand nombre de spectateurs dans un espace restreint.

La scène, éclairée initialement par la lumière naturelle du soleil lors des représentations en journée, est ensuite illuminée par des lustres à chandelles, nécessitant un mouchage régulier pendant le spectacle, ce qui entraîne des pauses entre les actes.

Les spectateurs se répartissent dans la salle en fonction de leur rang social. Les loges et les galeries sur le côté sont réservées au public aisé, tandis que les nobles occupent des places et des fauteuils sur la scène même, leur permettant d'être vus, à l'instar des comédiens. Au parterre, la masse des spectateurs reste debout jusqu'en 1782, date à laquelle des sièges y sont introduits. L'assistance est souvent agitée, avec des allées et venues, des conversations et divers bruits qui perturbent la représentation.

Sous l'impulsion de Richelieu puis de Louis XIV, qui voient en lui un puissant instrument de pouvoir, le théâtre devient le divertissement le plus important. La sortie au théâtre devient une cérémonie sociale, un rituel, similaire à ceux observés à la cour.

Au XVIIe siècle, l'Église condamne le théâtre, excommuniant les comédiens et les excluant de la communauté chrétienne. Cependant, avec le temps, le métier de comédien gagne en reconnaissance, et des troupes s'installent dans des salles permanentes à Paris. La troupe de Molière, l'Illustre-Théâtre, abandonne la vie nomade pour s'installer à Paris en 1658 sous la protection de Monsieur, frère du roi. Louis XIV, grand amateur de théâtre, fonde en 1680 la Comédie-Française, qui regroupe toutes les troupes parisiennes.

Au XVIIe siècle, il n'y avait pas de metteur en scène au sens moderne du terme ; l'auteur ou l'acteur assurait la direction des comédiens. Ainsi, Molière dirigeait sa propre troupe et jouait des rôles dans ses pièces. Ce n'est que plus tard, avec Beaumarchais, que le premier metteur en scène revendiqué apparaît.
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