Bonjour !!
J'ai un devoir à faire pour lundi prochain. Il s'agit de confronter l'incipit de La Bête Humaine d'Émile Zola et la peinture de Claude Monet grâce à un peu d'histoire des arts (le texte ci-dessous et l'image en pièce jointe). Pouvez-vous m'aider à répondre aux questions?
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Oeuvre INTÉGRALE L'incipit du roman Émile Zola, La Bête humaine (1890)
Cet extrait constitue les premières pages du roman.
« En entrant dans la chambre, Roubaud posa sur la table le pain d'une livre, le pâté et la bouteille de vin blanc. Mais, le matin, avant de descendre à son poste, la mère Victoire avait dû couvrir le feu de son poêle d'un tel poussier que la chaleur était suffocante. Et le sous-chef de gare, ayant ouvert une fenêtre, s'y accouda.
C'était impasse d'Amsterdam, dans la dernière maison de droite, une haute maison où la Compagnie de l'Ouest² logeait certains de ses employés. La fenêtre, au cinquième, à l'angle du toit mansardé qui faisait retour, donnait sur la gare, cette tranchée large trouant le quartier de l'Europe, tout un déroulement brusque de l'horizon, que semblait agrandir encore, cet après-midi-là, un ciel gris du milieu de février, d'un gris humide et tiède, traversé de soleil.
En face, sous ce poudroiement de rayons, les maisons de la rue de Rome se brouillaient, s'effaçaient, légères. À gauche, les marquises³ des halles couvertes ouvraient leurs porches géants, aux vitrages enfumés, celle des grandes lignes, immense, où l'œil plongeait, et que les bâtiments de la poste et de la bouillotterie séparaient des autres, plus petites, celles d'Argenteuil, de Versailles et de la Ceinture; tandis que le pont de l'Europe, à droite, coupait de son étoile de fer la tranchée, que l'on voyait reparaître et filer au-delà, jusqu'au tunnel des Batignolles. Et, en bas de la fenêtre même, occupant tout le vaste champ, les trois doubles voies qui sortaient du pont, se ramifiaient, s'écartaient en un éventail dont les branches de métal, multipliées, innombrables, allaient se perdre sous les marquises. Les trois postes d'aiguilleur, en avant des arches, montraient leurs petits jardins nus. Dans l'effacement confus des wagons et des machines encombrant les rails, un grand signal rouge tachait le jour pâle.
Pendant un instant, Roubaud s'intéressa, comparant, songeant à sa gare du Havre. Chaque fois qu'il venait de la sorte passer un jour à Paris, et qu'il descendait chez la mère Vic toire, le métier le reprenait.»
1. combustible fait de poussières de charbon agglomérées. 2. compagnie des chemins de fer de l'Ouest, créée en 1855- 3. auvents en verre au-dessus d'une porte d'entrée ou d'un quai de gare, et qui servent d'abri. 4. atelier de préparation des bouillottes pour chauffer les wagons.
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HISTOIRE DES ARTS:
la gare Saint-Lazare passe par Claude Monet :
Au cours de l'année 1877, le peintre impressionniste Claude Monet peint douze versions de la gare Saint-Lazare et ses abords.
Le thème du progrès technique est alors très à la mode parmi les artistes, peintre ou écrivain. La technique de Claude Monet est l'éditeur des travaux scientifiques sur la lumière, l'optique et la photographie qui s'intensifie au 19e siècle.
Zola s'inspira de ses tableaux pour rédiger la Bête Humaine.
monnaie peint la même scène à différents moments de la journée pour capturer les changements de la lumière. pour obtenir ses effets de lumière, il juxtaposent des touches de couleur.
en observant de près le tableau ci-dessus vous ne verrez que des tâches point en prenant du recul, autre œil transformera ses tâches en contour et forme.
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Voici les questions:
1) Quels sont les sujets communs au tableau de monnaie et au texte de Zola ?
2)Quel mot du texte rapprochez-vous de cette technique par touche de la peinture impressionniste ?
3) En quoi ce tableau montre-t-il les transformations de Paris au 19e siècle?
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Merci infiniment à ceux qui ont pris le temps d'au moins lire
