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**Journal intime - 12 juillet 1940**
Aujourd'hui marque un tournant sombre dans l'histoire de notre pays. La défaite face à l'envahisseur allemand est une blessure profonde pour la France et pour nous tous, Parisiens. Les rues de la ville lumière sont empreintes de tristesse et de désespoir, alors que nous digérons la nouvelle amère de l'armistice. Je me sens dévasté, impuissant face à cette défaite qui semble écraser notre fierté nationale.
La mise en place du régime autoritaire de Vichy n'a fait qu'ajouter à notre désarroi. La propagande et la censure se répandent comme un voile sombre sur notre liberté. Les symboles de notre République sont souillés, remplacés par des emblèmes sinistres et oppressants. J'ai du mal à reconnaître mon propre pays dans cette atmosphère étouffante de collaboration et de trahison.
Puis, en 1943, l'appel au Service du Travail Obligatoire est venu bouleverser ma vie. Face au choix déchirant entre la soumission à l'ennemi et la fuite vers l'inconnu, j'ai pris la décision de m'enfuir et de rejoindre un maquis de la région. C'était un acte de rébellion, un cri de désespoir contre l'oppression nazie et le régime de Vichy. Je me suis engagé dans la Résistance avec détermination, prêt à risquer ma vie pour la liberté de notre pays.
Aujourd'hui, je suis rempli d'un mélange d'angoisse et d'espoir. Mon avenir est incertain, mais je suis convaincu que chaque acte de résistance, aussi petit soit-il, contribuera à renverser la tyrannie et à restaurer l'honneur de la France. Je suis prêt à me battre jusqu'au bout pour la liberté, pour notre patrie, pour la justice.
Ca ta aider ?
