A) Au début de la scène, comment Arnolphe calme-t-il sa colère ?

B) dans la réplique d´Arnolphe, (de « Ouf! » à « veut-on dire? ») relever les procédés d’écriture qui montre qu’il est ému.

C) quel est l’effet produit sur le spectateur/ lecteur ?



Scène 2:

Alain: Ah! Monsieur, cette fois…

Arnolphe: Paix. Venez çà tous deux. Passez là, passer là. Venez là, venez,dis-je.

Georgette: ah ! Vous me faites peur, et tout mon sang se fige.

Arnolphe: c’est donc ainsi qu’absent vous m’avez obéi ? Et tous deux de concert vous m’avez donc trahi ?

Georgette: eh ! Ne me mangez pas,Monsieur, je vous conjure.

Alain: (a part) quelque chien enragé l’a mordu, je m’assure.

Arnolphe: ouf ! Je ne puis parler, tant que je suis prévenu: Je suffoque, et voudrais me pouvoir mettre nu. Vous avez donc souffert, ô canaille maudite, qu’un homme soit venu... tu veux prendre la fuite ? Il faut que sur le champ... Si tu bouges…Je veux que vous me disiez... euh!... Oui, je veux que tous deux... Quiconque remuera, par la mort ! Je l’assomme. Comme est-ce que chez Moi c’est introduit cet homme ? Eh! Parler, dépêcher, vite, promptement, tôt,
sans rêve, veux-t-on dire ?

Alain et Georgette: ah! ah!

Georgette: le cœur me faut

Alain: je meurs

Arnolphe: je suis en eau : prenons un peu de haleine ; il faut que je m’evente et que je me promène. Aurais-je deviné quand je l’ai vu petit qui croîtrait pour cela ? Ciel ! Que mon cœur pâtit ! Je pense qu’il vaut mieux que de sa propre bouche, je tire avec douceur, l’affaire qui me touche. Tachons à modérer notre ressentiment. Patience, mon cœur, doucement, doucement. Levez-vous, et rentrant , faites que Agnès descendent. Arrêter. Sa surprise, on deviendrait moins grande : du chagrin qui me trouble ils irai l’avertir, et moi-même je veux l’aller faire sortir. Que l’on m’attende ici.