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Faire l'un des sujets au choix: A) Fais le portrait péjoratif et comique d'une personne avare. (15 lignes) B) Es-tu toi aussi une victime de la société de consommation? Justifie en t'appuyant sur des exemples précis. (15 lignes)​

Répondre :

Réponse:

**A) Portrait péjoratif et comique d'une personne avare :**

Mademoiselle Harpagon, une créature plus radine que le dernier centime dans une tirelire fatiguée, arpente la vie avec la souplesse d'un serpent enchainé à son portefeuille. Son visage, plus fermé qu'une banque suisse, témoigne de l'effort constant qu'elle déploie pour économiser le moindre sou. Ses yeux, avares de sourires, scrutent le monde avec la méfiance d'un chat effarouché devant une gamelle vide.

Son habillement reflète son obsession pour l'économie. Les fripes qu'elle porte semblent avoir connu plus de réductions que le prix d'un article en solde. Ses chaussures, aussi usées que la corde d'un violon oublié dans un grenier, trahissent son refus de dépenser un centime de plus que nécessaire.

Le terme "générosité" dans son vocabulaire est aussi rare qu'une plume sur un poulet chauve. Elle compterait les grains de sable à la plage pour éviter toute perte potentielle. Lorsqu'elle invite quelqu'un, c'est dans l'espoir secret que son invité paiera la note.

**B) Victime de la société de consommation :**

Oui, je suis moi aussi une victime de la société de consommation, englouti par un océan de tentations matérialistes. Les publicités insidieuses me hantent, me poussant à succomber à des désirs artificiels. Mon dernier achat impulsif ? Un gadget électronique dernier cri, promettant de rendre ma vie plus facile, mais qui finit par s'ajouter à la collection de gadgets inutiles.

Les soldes et promotions deviennent des sirènes chantant ma ruine financière. Les marques exploitent nos faiblesses, nous persuadant que la possession de biens matériels est synonyme de bonheur. J'accumule des possessions dont je n'ai pas besoin, hypnotisé par la culture de la surconsommation.

La pression sociale ne fait qu'aggraver cette spirale consumériste. L'image projetée par la société impose des standards de réussite liés à la possession matérielle. Les réseaux sociaux exacerbent cette tendance, transformant chaque achat en une quête de validation.

Les soldes du Black Friday et les nouveaux modèles rendent chaque possession obsolète avant même d'être pleinement appréciée. Dans cette course effrénée, je deviens esclave de la société de consommation, piégé dans un cycle sans fin d'acquisitions impulsives et de désirs insatiables.