Dans le chapitre 50 de "Comme un roman" de Daniel Pennac, l'auteur joue avec les mots en utilisant des figures de style pour exprimer des idées sur la lecture. Voici une analyse des trois phrases :
1. "En argot, lire se dit ligoter."
- Figure de style : Métaphore.
- Analyse : Pennac utilise la métaphore pour suggérer que lire est un acte de captivité ou d'emprisonnement, exprimé ici par le terme "ligoter". Cela reflète peut-être l'idée que la lecture peut être à la fois un engagement intense et un échappatoire.
2. "En langage figuré un gros livre est un pavé."
- Figure de style : Métaphore.
- Analyse : La métaphore est également présente ici, associant un gros livre à un "pavé". Cela suggère que la taille imposante d'un livre peut être perçue comme une barrière ou un obstacle, mais peut aussi renfermer une richesse importante, évoquée par l'idée de "pavé".
3. "Relâchez ces liens-là, le pavé devient un nuage."
- Figure de style : Métaphore.
- Analyse : L'utilisation de la métaphore persiste dans cette phrase. Pennac suggère que si l'on libère les contraintes associées à la lecture d'un gros livre ("relâchez ces liens-là"), alors l'expérience de lecture peut devenir aérienne et légère, symbolisée par le terme "un nuage".
Ces trois phrases illustrent la façon dont Daniel Pennac utilise des images évocatrices pour explorer les différentes dimensions de la lecture, allant de l'idée de captivité à celle de l'expérience libératrice et enrichissante.
