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Dans un salon élégant, Harpagon, personnage avare à l'extrême, fait une entrée fracassante. Vêtu de haillons, il s'agenouille devant un trésor dérisoire, comptant chaque pièce avec une frénésie avide. Ses yeux scrutent chaque écu comme s'il cherchait l'or perdu dans la misère. À chaque son de pièce, son visage se déforme entre l'extase et l'agonie, comme s'il vivait une tragédie comique. Dans une gestuelle effrénée, il se penche, ramasse une pièce, la serre contre sa poitrine, puis, d'un coup, la relâche comme s'il avait peur qu'elle ne s'échappe. Ses mains tremblantes dansent autour de la richesse dérisoire, et son dos voûté trahit le poids de sa cupidité. Tout en murmurant des calculs insensés, il se lève soudain, lançant des regards suspicieux à l'assemblée, prêt à défendre son trésor imaginaire. Ainsi, Harpagon, dans une farce pathétique, incarne la folie de l'avarice dans une scène digne des plus grandes comédies de Molière.
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