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Voici un texte a lire et à répondre a ces deux questions
Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de
la vaisselle d’or et d’argent, des meubles en broderies, et des carrosses tout dorés. Mais,
par malheur, cet homme avait la barbe bleue : il était si laid et si terrible, qu’il n’était
personne qui ne s’enfuît de devant lui.
Une de ses voisines, dame de qualité1, avait deux filles. Il lui en demanda une en
mariage. Elles n’en voulaient point toutes deux, ne pouvant se résoudre à prendre un
homme qui eût la barbe bleue. Ce qui les dégoûtait encore, c’est qu’il avait déjà épousé
plusieurs femmes, et qu’on ne savait ce que ces femmes étaient devenues.
La Barbe-Bleue, pour faire connaissance, les mène, avec leur mère et trois ou quatre
de leurs meilleures amies, à une de ses maisons de campagne, où tous demeurent
huit jours entiers. Ce n’étaient que promenades, que parties de chasse et de pêche, que
danses et festins, que collations2 : enfin tout se déroule si bien que la cadette commence
à trouver que le maître du logis était un fort honnête homme. Dès qu’on fut de retour à la
ville, le mariage se conclut.
Au bout d’un mois, la Barbe-Bleue dit à sa femme qu’il était obligé de faire un voyage
en province, de six semaines au moins, pour une affaire de conséquence3 ; qu’il la priait
de se bien divertir pendant son absence ; qu’elle fît venir ses bonnes amies ; qu’elle les
menât à la campagne, si elle voulait ; que partout elle fît bonne chère4 « Voilà, lui dit-il,
les clefs des deux grands garde-meubles ; voilà celles de la vaisselle d’or et d’argent,
qui ne sert pas tous les jours ; voilà celles de mes coffres-forts où est mon or et mon
argent ; celles des cassettes5 où sont mes pierreries, et voilà le passe-partout6 de
tous les appartements. Pour cette petite clef-ci, c’est la clef du cabinet7 au bout de la
grande galerie de l’appartement bas : ouvrez tout, allez partout ; mais, pour ce petit
cabinet, je vous défends d’y entrer, et je vous le défends de telle sorte que, s’il vous
arrive de l’ouvrir, il n’y a rien que vous ne deviez attendre de ma colère. »
Elle promit d’observer exactement tout ce qui lui venait d’être ordonné, et lui monte
dans son carrosse, et part pour son voyage.
« La Barbe-Bleue », Les Contes de ma mère l’Oye, Charles Perrault, 1697
1. De qualité : honorable.
2. Collation : léger repas.
3. De conséquence : importante.
4. Bonne chère : de bons repas.
5. Cassette : coffret où l’on conserve des objets précieux.
6. Passe-partout : clé ouvrant plusieurs serrures.
7. Cabinet : petite pièce.
Questions:
2. Pour chaque adjectif qualificatif en gras dans le texte, indique sa fonction dans la
phrase (épithète du nom ou attribut du sujet). Indique également avec quel mot ou
groupe de mots il s’accorde. (adjectif qualificatif en gras = belles, bleue, laid et terrible )
3. Dans les lignes 9 à 14 du texte, quatre verbes sont soulignés. Tu dois les conjuguer
au passé simple en les accordant avec leur sujet. Sur ta copie, écris chaque sujet et
son verbe au passé simple. (verbes soulignés = un homme, mène, demeurent, se déroule et commence )


Répondre :

Bonjour

J'espère avoir pu aider....

Explications :

Pour chaque adjectif qualificatif en gras dans le texte, indique sa fonction dans la phrase (épithète du nom ou attribut du sujet). Indique également avec quel mot ou groupe de mots il s’accorde.

"belles" : épithète du nom, s'accorde avec "maisons".

"bleue" : épithète du nom, s'accorde avec "Barbe-Bleue".

"laid et terrible" : épithètes du nom, s'accordent avec "homme".

Dans les lignes 9 à 14 du texte, quatre verbes sont soulignés. Tu dois les conjuguer au passé simple en les accordant avec leur sujet. Sur ta copie, écris chaque sujet et son verbe au passé simple.

un homme : mène.

ils : demeurèrent.

tout : se déroula.

la cadette : commença.