Gino, mon pote qui avait peur des mygales qu'on ramassait dans son jardin et qui se mettait à plat ventre quand on entendait un orage au loin, ce même Gino voulait mener une guérilla avec une kalachnikov plus grande que lui dans le brouillard des montagnes des Virunga. Avec une branche, il s'était tatoué FPR sur l'avant-bras en se grattant l'épiderme jusqu'au sang. Sa peau avait mal cicatrisé pour laisser trois lettres boursouflées. Il était moitié rwandais comme moi, mais je l'enviais secrètement car il parlait parfaitement kinyarwanda et savait exactement qui il était. Papa s'énervait de voir un gamin de douze ans prendre part aux conversations d'adultes. Son père était professeur d'université et lui demandait toujours son avis sur l'actualité, lui conseillait de lire tel article dans Jeune Afrique tel autre dans Le Soir: Du coup, Gino comprenait toujours ce que disaient les grandes personnes. C'était son handicap.
Pourquoi peut-on dire que la situation de Gino est un prétexte pour évoquer la guerre civile/ ethnique ?
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