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résolu

bonsoir, je suis consciente de m'y prendre un peu tard mais j'espérais reussir sans passer par une autre personne.
j'ai un commentaire de philosophie niveau terminale à rendre pour lundi et je n'ai aucune idée de comment faire, on en a jamais fais en cours et on est tous perdu dans la classe, j'espère que quelqu'un pourra m'éclairer un peu, au moins pour la problématique et le plan, merci d'avance.

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On dirait un conte de fées! Et cependant, elles sont la réalisation directe de tous - non de la plupart des souhaits forgés dans les contes, ces oeuvres dont grâce à sa science et à sa technique l'homme a su enrichir cette Terre où il est apparu tout d'abord comme une chétive créature proche de l'animal, où chaque rejeton de sa race doit encore faire son entrée à l'état de nourrisson totalement impuissant ! Et l'homme peut à bon droit les considérer comme des conquêtes de la civilisation. Il s'était fait depuis longtemps un idéal de la toute-puissance et de l'omniscience, et il l'incarnait en ses dieux, Il leur attribuait tout ce qui lui demeurait inaccessible, ou lui était interdit. On peut donc dire que ces divinités étaient des « idéals culturels » Maintenant qu'il s'est considérablement rapproché de cet idéal, il est devenu lui-même presque un dieu. Mais seulement, en vérité, à la manière dont O les humains savent en général atteindre à leurs types de perfection, c'est-à-dire incomplètement sur certains points pas du tout, sur d'autres à moitié. L'homme est devenu pour ainsi dire une sorte de « dieu prothétique »>, dieu certes admirable s'il revêt tous ses organes auxiliaires, mais ceux-ci n'ont pas poussé avec lui et lui donnent souvent bien du mal. Au reste, il est en droit de se consoler à l'idée que cette évolution ne prendra précisément pas fin avec l'an de grâce 1930. L'avenir lointain nous apportera, dans ce domaine de la civilisation, des progrès nouveaux et considérables, vraisemblablement d'une importance impossible à prévoir; ils accentueront toujours plus les traits divins de l'homme. Dans l'intérêt de notre étude, nous ne voulons toutefois point oublier que, pour semblable qu'il soit à un dieu, l'homme d'aujourd'hui ne se sent pas heureux. ››

Freud, Malaise dans la culture, 1929​

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Réponse :

Explications :

Introduction :

Le texte de Freud extrait de "Malaise dans la culture" expose une vision quasi-féerique de l'évolution de l'humanité, mettant en lumière la réalisation apparente des souhaits contés dans des récits mythiques. Toutefois, derrière cette apparence idyllique se dessine une analyse profonde de la condition humaine et de la civilisation, amenant à s'interroger sur la nature de cette transformation en "dieu prothétique" et les paradoxes qu'elle engendre. Dans cette optique, nous explorerons les différentes facettes de cette évolution décrites par Freud.

Problématique: En quoi la vision de l'homme comme "dieu prothétique" telle que présentée par Freud dans ce texte révèle-t-elle les paradoxes de la civilisation moderne, notamment en ce qui concerne la recherche de la toute-puissance et les idéaux culturels, et comment ces paradoxes contribuent-ils au "Malaise dans la culture" évoqué par l'auteur en 1929 ?

Développement :

Partie 1 - La transformation de l'homme en "dieu prothétique" :

Freud observe une évolution de l'homme vers une divinité grâce à la science et à la technique. Cette partie explorera les éléments du texte qui décrivent cette transformation, soulignant l'émergence de l'homme comme une sorte de créateur de son propre destin, tout en mettant en évidence les défis inhérents à cette nouvelle condition.

Partie 2 - Les idéaux culturels et la quête de la toute-puissance :

L'auteur évoque la relation entre l'homme et ses idéaux culturels, attribuant à ces divinités un caractère d'"idéaux culturels". Cette section analysera la manière dont l'homme cherche à atteindre la toute-puissance en s'associant à ces idéaux, soulignant les motivations et les conséquences de cette quête incessante.

Partie 3 - Le paradoxe de l'insatisfaction malgré cette évolution :

Malgré cette transformation vers une sorte de divinité, l'homme moderne ne se sent pas heureux, selon Freud. Cette partie examinera les raisons de cette insatisfaction, explorant les aspects inachevés ou problématiques de cette évolution vers la toute-puissance, et comment cela peut être compris dans le contexte plus large du "Malaise dans la culture".

Conclusion :

En conclusion, Freud offre une réflexion profonde sur l'évolution de l'homme vers une forme de divinité, mettant en lumière les avancées et les défis de cette transformation. Ce texte soulève des interrogations cruciales sur la nature humaine, la recherche de la toute-puissance et les paradoxes inhérents à cette quête. Ainsi, en explorant ces thèmes, on peut mieux comprendre les tensions entre les aspirations de l'homme et sa réalité, soulignant le caractère inachevé de son parcours vers une divinité prothétique.

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