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Joseph Ponthus adopte une écriture singulière dans "A la ligne" en utilisant un style proche du flux de conscience, sans ponctuation ni chapitres distincts. Ce choix d'écriture reflète l'urgence, la précarité, et l'incessante cadence de son travail en usine. Cette forme brute et ininterrompue permet au lecteur de ressentir la monotonie épuisante et la répétitivité de son quotidien. En choisissant cette écriture, Ponthus capture la véritable essence de son expérience, créant ainsi une immersion intense dans l'univers de l'ouvrier. Cette approche ne se contente pas de décrire, elle fait ressentir les efforts constants et la survie au jour le jour. La prose sans pause, sans répit, devient un reflet puissant de la réalité précaire de Ponthus, offrant une expérience littéraire unique qui évoque la lutte quotidienne de l'auteur pour trouver sa place dans le monde du travail.
