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résolu

"Les souvenirs oubliés ne sont pas perdus, (..) ils restent en la possession du malade, prêts à surgir, associés à ce qu'il sait encore. Mais il existe une force qui les empêche de devenir conscients et les oblige à rester inconscients. (...) Cette force (...), on l'éprouve comme une résistance opposée par le malade. C'est sur cette idée de résistance que j'ai fondé ma conception des processus psychiques dans l'hystérie. La suppression de cette résistance s'est montrée indispensable au rétablissement du malade. D'après le mécanisme de la guérison, on peut se faire une idée très précise de la marche de la maladie. Les mêmes forces qui, aujourd'hui, s'opposent comme résistance à la réintégration de l'oublié dans le conscient sont assurément celles qui ont, au moment du traumatisme, provoqué cet oubli et qui ont refoulé dans l'inconscient les incidents pathogènes. J'ai appelé refoulement ce processus supposé par moi et je l'ai considéré comme la preuve indéniable de la résistance. "
S. Freud, Cing leçons sur la psychanalyse, deuxième leçon (édition petite bibliothèque Payot).

Auriez-vous la possibilité de dégarger la thèse de Freud dans cet extrait svp ?
Merci par avance​

Répondre :

Réponse :

Explications :

Voici une dégager la thèse principale de cet extrait :

Freud soutient que les souvenirs oubliés ne sont pas réellement perdus, mais plutôt maintenus dans la possession du patient, prêts à émerger et associés à ce qu'il sait encore. Cependant, il existe une force, qu'il appelle résistance, qui empêche ces souvenirs de devenir conscients et les maintient dans l'inconscient. Selon Freud, cette résistance est ressentie par le patient et constitue un élément crucial dans la compréhension des processus psychiques associés à l'hystérie.

Freud postule que les mêmes forces responsables de cette résistance aujourd'hui sont celles qui, au moment du traumatisme initial, ont provoqué l'oubli et ont refoulé les incidents pathogènes dans l'inconscient. Le refoulement est ainsi considéré comme la preuve manifeste de la résistance. Selon lui, pour que le patient guérisse, il est nécessaire de surmonter cette résistance en rendant conscient ce qui a été refoulé, permettant ainsi la réintégration des souvenirs oubliés dans le conscient.

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