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Explications:
Les bateaux étaient si gros et si rapides que lorsqu’ils passaient, toute l’eau.
Qu’envoyait vers l’arrière leurs énormes roues manqué soudain au
Fleuve qui se vidait de moitié.
Brusquement découvertes, les grèves et les digues offraient à la vue de n’importe qui
Le secret de leur vie. Les millions de bêtes qui vivent chez les mousses, sous les
graviers, sous les racines, entre les roches, s’affolaient. Les poissons restaient le.
Ventre sur le sable. Et puis le bateau passé, c’était la folie de l‘eau durant un quart.
D‘heure. Tout était bousculé, remué, trempé, brassé et saccagé. La vase des mouilles
Montaient en surface et filait verre le large en longues traînées brunâtre.
La graisse des bielles, la fumée, les cendres, tout contribuait à empoisonner bêtes
Et gens. Depuis deux ans, on ne voyait presque plus de castors dans les îles. Des
peupliers étaient tombés, minés en dessous par ce flux et ce reflux qui n’était pas.
Dans la nature du fleuve.
Bernard Clavel, Le Seigneur du fleuve, 1972.
Voilà ce que l'application me donne .
Bonne journée as toi .
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