par de la de 340 alle Vergons portait les traces d'an travail pour Te treprise daquel espoir est nécessaire. Despoir était donc revenu On avait déblayé les ruines, abama les pans de murs délabris et mconstruit cinq maisons Le hameau comptait désormais vinge hit habitants dont quatre jeunes ménages. Les maisons neuves , 325 crépies de frais, étaient entourées de jardins potagres où pour- sent mélangés mais alignés, les légumes et les fleurs, les choux et les rosiens, les poireaux et les gueules-de-loup, les céleris et les anémones. C'était désormais un endroit où l'on avait envie Chabites 3.30 A partir de là, je fis mon chemin à pied. La guerre dont nous sortions à peine n'avait pas permis épanouissement complet de levic, mais Lazare était hoes da tombeau. Sur les Rancs abaissés de la montagne, je voyais de petits champs d'orge et de seigle en herbe; au fond des étroites valléer quelques prairies verdissaient. 335 fallu que les huit ans qui nous séparent de cette époque pour que tout le pays resplendisse de santé et d'aisance. Sur l'em- placement des ruines que j'avais vues en 1913, s'élèvent main- cenant des fermes propres, bien crépies, qui dénotent une vie heureuse et confortable. Les vieilles sources, alimentées par les 340 plus et les neiges que retiennent les forêts, se sont remises à couler. On en a canalisé les caux. A côté de chaque ferme, dans des bosques d'érables, les bassins des fontaines débordent sur des tapenthe fralche. Les villages se sont reconstruits peu pe. Une population venue des plaines où la terre se vend cher fixée dans le pays, y apportant de la jeunesse, du mouve- de l'esprit d'aventure. On rencontre dans les chemins des s et des femmes bien nourris, des garçons et des filles ent rite et ont repris goût aux fêtes campagnardes. Si on ancienne population, méconnaissable depuis qu'elle vit cur et les nouveaux venus, plus de dix mille personnes bonheur à Elzéard Bouffier Béchis qu'un homme seul, réduit à ses simples res- asiques et morales, a suffi pour faire surgir du désert ce pays d. Cana je trouve que, malgré tout, la condition 35 hum est adrairable. Mais, quand je fais le compte de tout ce qu'il a fallu os constance dans la grandeur d'âme et d'achar- nement dans la générosité pour obtenir ce résultat, je suis pris d'un Emmense respect pour ce vieux paysan sans culture qui a su mener à bien cette ceuvre digne de Dieu. 60 Elzéard Bouffier est mort paisiblement en 1947 à l'hospice de Bancr


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