Proviseur
Lycee
Je te salue, ô Mort! Libérateur céleste,
2 Tu ne m'apparais point sous cet aspect funeste
Que t'a prêté longtemps l'épouvante ou l'erreur;
Ton bras n'est point armé d'un glaive destructeur,
S Ton front n'est point cruel, ton œil n'est point perfide;
Au secours des douleurs un Dieu clément te guide;
7 Tu n'anéantis pas, tu délivres ! ta main,
Céleste messager, porte un flambeau divin.
9 Quand mon ceil fatigué se ferme à la lumière,
<6 Tu viens d'un jour plus pur inonder ma paupière;
Et l'Espoir, près de toi, rêvant sur un tombeau,
12 Appuyé sur la Foi, m'ouvre un monde plus beau.
13 Viens donc, viens détacher mes chaînes corporelles !
Viens, ouvre ma prison; viens, prête -moi tes ailes !
is Que tardes-tu? Parais; que je m'élance enfin
Vers cet Être inconnu, mon principe et ma fin!
Alphonse de Lamartine, Les Méditations poétiques, 1820.
Ce..
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Djineky
CHOR