Contrôle de lecture 27 mars
Quatrième partie pages 102 à 142
Stupeurs et tremblements
Notes de lecture à joindre à la copie (10 points)!!!
Toutes les questions sur 2 points sauf 4a) et b)
1) Amélie commence donc sa vie de «< nettoyeuse de chiottes »...elle déclare: «< si bizarre que cela
puisse paraître, je n'eus pas l'impression de toucher le fond ». Justifiez cette affirmation.
2) Amélie déclare également : « je vécus en ces lieux la période la plus drôle de mon existence. >>
Justifiez cette affirmation.
3) Comment certains collègues (dont Mr Tenshi) manifestent-ils leur solidarité envers Amélie ?
4) J'étais en plein exercice de défenestration quand un nouveau drame éclata. J'entendis la porte s'ouvrir
derrière moi. Ce ne pouvait être que Fubuki; pourtant, ce n'était pas le bruit net et rapide de ma tortionnaire
poussant l'huis. C'était comme si la porte avait été renversée. Et les pas qui suivirent n'étaient pas ceux
d'escarpins, mais ceux lourds, et déchaînés, du yéti en rut.
Tout cela se déroula très vite et j'eus à peine le temps de me retourner pour voir foncer sur moi la
masse du vice-président.
Microseconde de stupeur ("Ciel ! Un homme, pour autant que ce gros lard fût un homme, chez les
dames") puis éternité de panique. Il m'attrapa comme King Kong s'empare de la blondinette et m'entraîna à
l'extérieur. J'étais un jouet entre ses bras. Ma peur atteignit son comble quand je vis qu'il m'emportait aux
10 toilettes des messieurs.
Me revinrent à l'esprit les menaces de Fubuki: "Vous ne savez pas ce qui pourrait vous arriver." Elle
n'avait pas bluffé. J'allais payer pour mes péchés. Mon cœur cessa de battre. Mon cerveau écrivit son
testament.
Je me rappelle avoir pensé : "Il va te violer et t'assassiner. Oui, mais dans quel ordre ? Pourvu qu'il te tue
15avant!"
Un homme était en train de se laver les mains aux lavabos. Hélas, la présence de ce tiers ne sembla rien
changer aux desseins de monsieur Omochi. Il ouvrit la porte d'un cabinet et me jeta sur les chiottes.
"Ton heure est venue ", me dis-je.
Il se mit à hurler convulsivement trois syllabes. Ma terreur était si grande que je ne comprenais pas : je
20 pensais que ce devait être l'équivalent du "banzaï !"des kamikazes dans le cas très précis de la violence
sexuelle.
Au sommet de la fureur, il continuait à crier ces trois sons. Soudain la lumière fut et je pus identifier ses
borborygmes: - No pêpâ! No pêpâ !
C'est-à-dire, en nippo-américain : - No paper! No paper!
Le vice-président avait donc choisi cette manière délicate pour m'avertir qu'il manquait de papier dans
ce lieu. Je filai sans demander mon reste jusqu'au débarras dont je possédais la clef et revins en courant de
mes jambes flageolantes, les bras chargés de rouleaux. Monsieur Omochi me regarda les placer, me hurla
quelque chose qui ne devait pas être un compliment, me jeta dehors et s'isola dans le cabinet ainsi pourvu.
L'âme en lambeaux, j'allai me réfugier dans les toilettes des dames. Je m'accroupis dans un coin et
me
mis à
30 pleurer des larmes analphabètes.
a) Relevez et commentez trois images dans cet extrait. 3 points
b) Comment comprenez-vous la phrase « Je m'accroupis dans un coin et me mis à pleurer des
larmes analphabètes. »? 1 point
5) De quel film est tirée cette photo? Pourquoi est-il évoqué dans le récit ?
6) « On ne quittait pas un emploi sans y mettre les formes » : comment Amélie doit-elle procéder pour
présenter sa démission?
7) D'où vient le titre choisi pour le récit «< Stupeur et tremblements >> ?
8) Que se passe-t-il lorsqu'elle présente sa démission à Mr Omochi?
9) Quel est le dernier contact entre Amélie et Fubuki? Quel sens lui donnez-vous ?
Merci d'avoir visité notre site Web dédié à Français. Nous espérons que les informations partagées vous ont été utiles. N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ou besoin d'assistance. À bientôt, et pensez à ajouter ce site à vos favoris !