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et 30 Les animaux malades de la peste. Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Jean de La C16.21 e muet rimes embrasse Inventa pour/puhiges crimes/de/la/terrt) La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir, en un jour l'Achéron," Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous//mais tous étaient frappés. On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie;. Nul mets n'excitait leur envie. Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie. Les tourterelles se fuyaient; Plus d'amour, partant plus de joie.. rime Suvies rimes croisée Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, -Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux: Peut-être il obtiendra la guérison commune. L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévouements. Ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence L'état de notre conscience. "Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons, J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait? Nulle offense. Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi : - Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. -Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi; "Vos scrupules font voir trop de délicatesse; Eh bien! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché? Non, non vous leur fites, Seigneur, En les croquant beaucoup d'honneur; Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, 40 Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire. >>> Ainsi dit le renard, et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples matins, Au dire de chacun étaient de petits saints. L'âne vint à son tour et dit : « J'ai souvenance 60 Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. >>> A ces mots on cria (haro sur le baudet. Un loup quelque peu clerc prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. 40 Manger l'herbe d'autrui! quel crime abominable! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait on le lui fit bien voir. : Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

découper la fable en 6 parties auxquelles vous donnez un titre​


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