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La forme errait dans le labyrinthe, des couloirs, allant de la chapelle où reposaient les corps aus autres, negdes domestiques. Les ge, allant de la chapelle où reposaient les contre les autres, regardant autour d'eux avec in quant Chez les soldats aussi, les rumeurs allaient coinquiétu La forme se glissa derrière une muraille, écoutarrain conversation animée d'un

groupe d'hommes d'armes, un sergent et de jeunes recrues enrolées depuis peu

dans la garde du château. - Je te dis que c'est sire Guillaume!

- Non, c'est son fou! Rappelle-toi la haine sur son visage quand nous l'avons sauvé des mains des domestiques!

- Vous perdez la tête, grommela² sans conviction le sergent. Qui voulez-vous que ce soit ? protesta un autre.

Une malédiction s'est abattue sur ce château et nous allons tous mourir ! fit un

quatrième. La forme retint à grand-peine un gémissement de douleur. Le bruit lugubre³ de sa plainte résonna entre les hauts murs.

- Silence! fit l'un des soldats. Vous avez entendu ?

- Cela vient de partout autour de nous ! C'est Sire Guillaume, il va nous tuer! s'écria, affolé, l'une des jeunes recrues en reculant d'un pas.

- C'est d'un guerrier dont nous parlons et d'un homme qui a fait les croisades, pas d'un diable ! C'était notre chef, protesta le sergent en reculant, lui aussi.

La souffrance avait fait tomber la silhouette difforme à genoux. Elle se recroquevilla Sur le sol humide, laissant le froid la pénétrer. Le temps s'étira.

Les soldats avaient fui vers leurs quartiers". Des rats s'approchèrent du corps inerte Duis se détournèrent en couinant. Dans un effort surhumain, la forme s'était redres-

ée, ses moignons glissant sur les parois suintantes.

Combien de temps tout cela allait-il encore durer? Combien de temps encore allait-il

ouvoir vivre comme cela ? s'échappa de ses lèvres tuméfiées.