Bonjour pouvez-vous m’aider à répondre à ces questions c’est un type brevet. Merci

1. Quel est le lien entre l'auteur, le narrateur et le personnage principal de
cet extrait? Justifiez votre réponse.
11
2. a. Qui est désigné par le pronom personnel «< nous » dans le premier
paragraphe et par la suite?
12
b. Quel est l'effet créé par l'emploi de ce pronom? 11
3. a. Pourquoi est-il essentiel pour l'enfant de se trouver un pseudonyme ?
Citez le texte pour répondre. 12
b. Quel rôle la mère joue-t-elle dans cette quête?
4. Dans l'expression « après chaque chapelet de noms » (1. 8), quelle est la
figure de style utilisée ? 11
5. a. Qui sont les personnages dont les noms sont « déjà pris » (l. 10)? /1
b. D'après ces noms, que rêve de devenir le jeune Romain? 11
6. a. A votre avis, pourquol un pseudonyme comme Charles de Gaulle
aurait-il plu à la mère? 11
b. Quel sens aurait-il eu avec un seul «1»?/^
7. a. Expliquez la formation du mot « malheureusement » (1. 10). 4,5
b. Donnez sa classe grammaticale. 10,5
c. Relevez dans le texte un mot de la même classe et formé à l'identique. /D,S
8. Expliquez la remarque de la mère: a Il vaut peut-être mieux prendre un
nom sans particule, s'il y a encore une révolution. » (1. 14) 2
9. a. « La vie est pavée d'occasions perdues » (1. 24): à quel temps est
conjugué le verbe de cette phrase?
11
b. Quelle est ici la valeur de ce temps? /0,5
c. Expliquez avec vos propres mots ce que veut dire l'auteur. /2
10. a. Relevez deux expressions qui montrent que le narrateur exagère, se
moquant ainsi de lui-même. /2
b. Comment Gary considère-t-il l'enfant qu'il a été ? 13
Bonus: Relevez 3 modalisateurs de doute.
Agé de treize ans, le jeune Romain reve d'une grande carrière artistique.
Soutenu par sa mère, il décide, après d'autres tentatives, de se lancer dans la
littérature.
C'est ainsi que la musique, la danse et la peinture successivement écartées,
nous nous résignámes à la littérature [...]. It ne nous restait plus maintenant, pour
donner à nos roves un début de réalisation, qu'à nous trouver un pseudonyme digne
des chefs-d'oeuvres que le monde attendait de nous. Je restais des journées entières
S dans ma chambre à noircir du papler de noms mirabolants'. Ma mère passait parfois
la tête à intérieur pour s'informer de l'état de man inspiration. [...]
-Alors ? [...]
-Alexandre Natal. Armand de La Terre. Terral. Vasco de La Femay...
Cela continuait ainsi pendant des pages et des pages. Après chaque chapelet de
o noms, nous nous regardions, et nous hochions tous les deux la téte. Ce n'était pas ça
- ce n'était pas ça du tout. Au fand, nous savions fort bien, l'un et l'autre, les noms
qu'il nous fallait malheureusement ils étaient déjà tous pris. Goethe était déjà
occupé, Shakespeare aussi, et «Victor Hugo aussi. C'était pourtant ce que
j'aurais voulu être pour elle, c'était cela que j'aurais voulu lui offrir. [...]
15-
-Roland de Chantecler, Romain de Mysore...
- vaut peut-être mieux prendre un nom sans particule, s'il y a encore une
révolution, disait ma mère.[...]
Elle écoutait avec une attention un peu anxieuse, et je sentais bien qu'aucun de ces
noms ne lui suffisait, qu'aucun n'était assez beau pour mol. Peut-être cherchait-elle
simplement à me donner courage et confiance dans mon destin. Sans doute savait-
elle combien je souffrais d'étre encore un enfant, de ne rien pouvoir pour elle [...]..
Roland Campéador, Alain Brisard, Hubert de Longpré, Romain Cortès.
Je voyais bien à ses yeux que ce n'était pas encore ça, et j'en venais à me
demander sérieusement si Jarriverais jamais à lui donner satisfaction. Bien plus tard,
2- lorsque pour la première fois fentendis à la radio le nom du général de Gaulle, au
moment de son fameux appel, ma première réaction fut un mouvement de
colère parce que je n'avais pas songé à Inventer ce beau nom quinze ans plus tôt :
Charles de Gaulle, cela aurait sûrement plu à ma mère, surtout si je l'avais écrit avec
un seul «1». La vie est pavée d'occasions perdues.
Romain Gary La Promesse de l'aube, première partle, chapitre 3, Éditions
Gallimard, 1960.
1.Sensationnels.
2. Objet religieux, collier composé de perles, utilisé pour compter les prières à
réciter.