bonjour esque quelqu'un peut m'aider à faire mon devoir de Français g Choisi trois poèmes très différents (période, forme) puis, au sujet de chacun, développez un argument dans un paragraphe d’une dizaine de lignes. Vous écrirez donc au moins une trentaine de ligne
premier poème
45. Le vin des amants
Dans ce sonnet, qui constitue le dernier poème de la section «Le vina Baudelaire associe l'amour et l'ivresse à un rêve mystique d'évasion céleste.
Aujourd'hui l'espace est splendide! Sans mors, sans éperons, sans bride, Partons à cheval sur le vin Pour un ciel féerique et divin!
5 Comme deux anges que torture Une implacable calenture¹, Dans le bleu cristal du matin Suivons le mirage lointain!
Mollement balancés sur l'aile 10 Du tourbillon intelligent, Dans un délire parallèle,
Ma soeur, côte à côte nageant, Nous fuirons sans repos ni trêves Vers le paradis de mes rêves!
Les Fleurs du mal [1857], Belin-Gallimard, «Classico», 2019.
2 ème poème 48. <<Camille, quand la Nuit t'endort...>>>
c'est à dire
es
le
Dans les vers suivants, tirés de son deuxième recueil, Les Stalactites, le poète interroge Camille, la jeune fille dont il est amoureux, sur ce qu'elle voit en rêve. Il en vient alors à se rappeler leur première étreinte.
Camille, quand la Nuit t'endort sous ses grands voiles Et qu'un rêve céleste¹ emplit tes yeux d'étoiles, Quand tes regards, lassés des fatigues du jour, Se reposent partout sur des routes fleuries Dans le pays charmant des molles rêveries, Camille, que vois-tu dans tes songes d'amour?
Nous vois-tu, revenant par les noires allées, Tous deux, donner des pleurs aux choses envolées Que l'oubli dédaigneux couvre de flots dormants, 2 Ou dans le vieux manoir, au fond des parcs superbes, Pousser de l'éperon parmi les hautes herbes Les pas précipités de nos chevaux fumants¹?
3 ème poème 51. Apparition
Publié en 1887, le poème << Apparition» semble inspiré du tableau du peintre britannique Rossetti (1828-1882), La Dormeuse. Dans ce sonnet, une jeune femme, peut-être Maria Gerhard la fiancée de Mallarmé, apparaît en rêve au poète. Cette vision donne lieu à une évocation harmonieuse, transfigurée par la musique et la peinture.
La lune s'attristait. Des séraphins¹ en pleurs Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs Vaporeuses, tiraient de mourantes violes De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles. C'était le jour béni de ton premier baiser. Ma songerie aimant à me martyriser S'enivrait savamment du parfum de tristesse Que même sans regret et sans déboire laisse La cueillaison d'un Rêve au cœur qui l'a cueilli. J'errais donc, l'œil rivé sur le pavé vieilli Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue Et dans le soir, tu m'es en riant apparue Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
Merci d'avoir visité notre site Web dédié à Français. Nous espérons que les informations partagées vous ont été utiles. N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ou besoin d'assistance. À bientôt, et pensez à ajouter ce site à vos favoris !