Juillet 1942, Louis Podski, enfant juif de 12 ans, fils d'Abrahamet d'Hannah Podski, partage
sa vie entre les corons, le quartier des mineurs de charbon et le Café des Amis, où il rend des
services aux clientes de la patronne. La famille doit fuir car les arrestations de fuifs se
multiplient...
Louis marchait maintenant à pas lents, presque hésitants. Les rues étaient désertes, Demeurer
au Café des Amis était impossible, mais rentrer à la maison était une corvée. Il y régnait une
atmosphère insoutenable, composée des silences d'Abraham et des pleurs de Hannah. Les
deux valises sanglées de cordes trônaient dans le couloir, rappels incessants du proche départ ?
Louis longea le square Thiers. La pancarte au-dessus de la grille attira son regard, mais il
détourna rapidement les yeux. Aujourd'hui, il se moquait de la mention infamante « jardin
interdit aux Juifs » et il ne traverserait pas le square comme il le faisait habituellement, par
bravade.
[...] Pourquoi, dès l'extrémité de la rue, Louis Podski, n'aperçut-il pas ses parents ? Abraham
et Hannah étaient dans la cour auprès de deux hommes. Tout aurait dû l'alerter. La présence
incongrue (1) de ces individus. Celle de ses parents qui ne sortaient qu'exceptionnellement
dans la cour, trop exiguě, préférant l'arrière de la maison, à l'abri des regards. L'allure figée,
quasi théâtrale du groupe, était enfin un signe. Le quatuor (2), face à face comme dans un jeu
de quatre coins, était silencieux. C'étaient quatre silhouettes à l'affût, quatre tensions vives.
Louis ne comprit pas qu'on l'attendait. Il avançait tel un zombie.
Le réveil fut brutal. A quarante pas de la maison, un chant réanima ses sens engourdis.
Il fallut quelques secondes encore pour qu'il réalise, pour que ses yeux accommodent, pour
que la réalité lui saute à la gorge. Il découvrit une scène incroyable, comique dans son
absurdité. Abraham et Hannah chantaient en choeur, dans la cour, devant deux hommes ahuris.
Quelques volets s'ouvrirent, des visages apparurent. Alors Louis Podski entendit les paroles.
Les mots frappaient comme des poings.
Quand nous en serons au temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur...
Un cri jaillit.
- C'est un signal ! C'est le gamin !
Le policier sauta le portillon. Louis Podski courait entre les maisons.
Jean-Paul Nozière, La chanson de Hannah, Nathan 2012. La question c’est Louis podski va t’ils être arrêter par la police ou va t’il réussir à s’échapper pouvez vous m’aider à me faire une petite rédaction de 15 ligne pour essayer d’imaginer la continuité du texte merci beaucoup
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