La traite des esclaves
La traite des esclaves
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Texte 1:
J'avais onze ans. Un jour, alors que tout le monde était parti travailler et que je restai seul à la maison avec ma
soeur, deux hommes escaladèrent la
clôture, nous prirent, nous bâillonnèrent et nous emportèrent vers la forêt. Là,
ils nous lièrent les mains
et nous transportèrent aussi loin qu'ils purent, jusqu'à la tombée de la nuit Le jour suivant,
ma sœur et moi fumes arrachés
l'un à l'autre. On me fit marcher pendant des jours, étroitement ligoté. J'arrivai
enfin sur un grand
fleuve couvert de pirogues. On me mit dans l'une de ces pirogues et nous descendîmes le fleuve.
Ainsi se poursuivit mon voyage,
tantôt par terre, tantôt par eau, à travers des pays différents jusqu'à ce que, six ou
sept mois après mon enlèvement, j'arrive
au bord de la mer.
D'après La Véridique histoire d'Olaudah Equiano, 1789
Texte 2:
On me transporta à bord d'un grand bateau. Je vis une foule de gens de couleur, enchaînés les uns aux autres, et
désespérés. Ils me dirent
qu'on nous transportait au pays des hommes blancs pour travailler pour eux. Je compris
que je ne reverrais jamais mon pays natal
Je fus précipité dans la cale, où régnait une répugnante puanteur due à la
chaleur et à la manière dont nous
étions entassés, au point que nous pouvions à peine nous retourner. Nous
transpirions abondamment et l'air
était irrespirable, ce qui provoqua des maladies dont beaucoup d'esclaves
moururent. Cette situation était
aggravée par les chaînes, qui devenaient insupportables.
D'après La Véridique histoire d'Olaudah Equiano, 1789
On transporte les esclaves
à bord d'un grand
On parque les esclaves
dans un enclos
On vend les esclaves
comme du bétail.
navire.
Texte 3:
Pendant le voyage, du fait de mon jeune âge, on me garda finalement sur le pont et l'on ne me mit pas de chaînes.
Deux hommes blancs me donnèrent
à manger et, devant mon refus, ils m'attachèrent et me fouettèrent. J'aurais
volontiers sauté par-
dessus bord, si j'avais pu enjamber le filet, mais l'équipage surveillait étroitement ce que nous
faisions.
D'après La Véridique histoire d'Olaudah Equiano, 1789
Texte 4:
Nous arrivâmes enfin en vue de l'île de la Barbade. Comme le navire approchait, nous vimes le port, avec des bateaux
de toutes sortes et
de toutes tailles, et nous jetâmes l'ancre. Unefoule de marchands et de planteurs montèrent à
bord. Ils nous
examinèrent attentivement, nous firent exécuter des sauts et nous répartirent en différents lots.
On nous débarqua le lendemain et on nous conduisit dans un enclos, où nous fûmes parqués comme des moutons.
Nous étions là depuis quelques jours, sous la garde du marchand, quand on procéda à notre vente. A un signal (un
roulement
de tambour), les acheteurs se précipitaient tous ensemble dans l'enclos où étaient rassemblés les
esclaves, ils choisissaient le lot qu'ils préféraient. Le tapage, les clameurs et l'avidité des acheteurs augmentaient
notre frayeur. On sépara sans scrupule amis et parent qui, pour la plupart, ne se reverraient jamais. C'était vraiment
déchirants d'entendre leurs cris. Des parents perdaient leurs enfants, les frères leurs sœurs, des époux leurs
femmes.
D'après La Véridique histoire d'Olaudah Equiano, 1789
A l'arrivée, des marchands
examinent les
esclaves.
Les esclaves, ligotés,
doivent marcher
pendant des jours
Des mois plus tard, les
esclaves arrivent au
bord de la mer.
Texte 5:
Pendant quelques semaines, je fus employé à désherber et à désempierrer une plantation. Comme l'homme à qui
appartenait ce domaine tomba malade, on m'envoya dans sa demeure pour l'éventer pendant son sommeil. En
traversant la maison, je vis une esclave noire qui préparait le diner: la pauvre était cruellement harnachée de divers
instruments en fer, dont un qu'elle portait sur la tête et qui lui fermait si étroitement la bouche qu'elle pouvait à
peine parler et pas du tout manger et boire. Je fus choqué par ce dispositif, dont j'appris plus tard qu'on l'appelait
muselière de fer.
D'après La Véridique histoire d'Olaudah Equiano, 1789
Leçons d'histoire - CM1 -
Ecole de Provenchères sur Fave
Hagimont K.
Les esclaves sont entassés
dans la cale d'un
bateau
Leçons d'histoire - CM1 -
Les familles, les amis sont à
jamais séparés.
Les esclaves sont enlevés
dans leur village.
Ecole de Prove
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