Texte jamais plus de Albert Cohen 1954 Aide pour les questions:
Maman de mon enfance, auprès de qui je me sentais au chaud, ses tisanes, jamais plus. Jamais plus, son odorante armoire aux piles de linge à la verveine et aux familiales dentelles rassurantes, sa belle armoire de cerisier que j'ouvrais les jeudis et qui était mon royaume enfantin, une vallée de calme merveille, sombre et fruitée de confitures, aussi réconfortante que l'ombre de la table du salon sous
laquelle je me croyais un chef arabe. Jamais plus, son trousseau de clefs qui son- naillaient au cordon du tablier et qui étaient sa décoration, son Ordre du mérite domestique. Jamais plus, son coffret plein d'anciennes bricoles d'argent avec les-quelles je jouais quand j'étais convalescent. O meubles disparus de ma mère. o Maman, qui fus vivante et qui tant m'encourageas, donneuse de force, qui sus m'encourager aveuglément, avec d'absurdes raisons qui me rassuraient, Maman, de là-haut, vois-tu ton petit garçon obéissant de dix ans?
5. Montrez que ce texte est autobiographie - 6. Relevez les expressions qui soulignent phique. Expliquez l'emploi de l'imparfait de l'indicatif. la nostalgie de l'auteur. Que regrette-t-il exactement?
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