bonjour, je dois rédiger un commentaire littéraire sur l’extrait suivant:

Toute les victimes du montres étaient là, Bédoré et sœur, les bonnetiers de la rue Gaillon, les fourreurs Vanpouille frère, et Desmignieres le bimbelotier, et Piot et Rivoire les marchands de meubles; même Mll Tatin, la lingère et le gantier Quienette, balayés depuis longtemps par la faillite, s’était fait un devoir de venir. L’une des Batignolles, l’autre de la Bastille, où ils avaient dû reprendre du travail chez les autres. en attendant, le corbillard qu’une erreur attardé ce monde, vêtue de noir piétinant dans la boue, levé des regards de haine sur le Bonheur, dont les vitrines claires, les étalage éclatant, de gaieté leur sembler, une insulte en face du vieil Elbeuf, qui attristait de son deuil, l’autre côté de la rue. quelques têtes de commis curieux se montraient derrière les glaces, mais le colosse gardait son indifférence de machine lancée à toute vapeur, inconsciente, des morts, qu’elle peut faire en chemin.
cependant, le corbillard n’arrivait toujours pas et Denise, très émue, regardait brûler les cierges, lorsqu’elle est tressaillit au son connus d’une voix qui parlait derrière elle. C’était Bourras. il avait appelé d’un signe de marchand de marrons installé en face dans une étroite guérite, prise sur la boutique d’un marchand de vin, et il lui disait :
- hein ? vigoureux, rendez-moi ce service… Vous voyez, je retire le bouton… Si quelqu’un venait vous diriez de repasser, mais que ça ne vous dérange pas, il ne viendra personne.
puis il restait debout au bord du trottoir attendant, comme les autres. Denise gênée, avait jeté un coup d’œil sur la boutique. Maintenant il l’abandonnait, on ne voyait plus à l’étalage qu’une débandade pitoyable de parapluie mangés par l’air et de cannes noire de gaz.
le corbillard, qui arrivait enfin venait d’être accroché par une voiture du Bonheur, dont les panneaux vernis, filaient, jetant dans la brume, leur rayonnement d’astre au trot rapide de deux chevaux superbes.
A saint-roche beaucoup de femmes, attendaient les petites commerçants du quartier, qui avait redouter l’encombrement de la maison mortuaire. La manifestation tournait à l’émeute, et, lorsqu’après le service, le convoi se remis en marche, tous les hommes suivirent de nouveau, bien qu’il y eut une longue course, de la rue Saint-Honoré au cimetière Montmartre. On dut remonter la rue Saint-Roch est passé une seconde fois devant le bonheur des dames. c’était une obsession. Ce pauvre corps de jeune fille était promené autour du grand magasin, comme la première victime, tombé sous les balles, en temps de révolution. À la porte, des flanelles rouge claquaient au vent ainsi que des drapeaux, un étalage de tapis éclatait, en une floraison saignante, des nombreuses et des pivoines épanouies.
Denise, cependant, était monté dans une voiture agitée, de doute si cuisant, la poitrine serrée d’une telle tristesse, qu’elle n’avait plus la force de marcher. il y eut justement un arrêt rue du dix-décembre, devant les échafaudages de la nouvelle façade, qui gênait toujours la circulation. Et la jeune fille remarqua le vieux Bourras, resté en arrière, traînant la jambe, dans les roues même de la voiture où elle se trouvait seule. jamais jamais il n’arriverait au cimetière. Il avait levé la tête, il a regardé. Puis, il monta.
Et, la voiture s’étant arrêtée à la route du cimetière, il descendit avec la jeune fille. Le caveau des Baudu se trouvait dans la première allée, à gauche. en quelques minutes, la cérémonie fut terminée. Jean avait écarté l’oncle, qui regardait le trou d’un air béant. La queue du cortège se répandait parmi les tombes voisines , tous les visages de ses boutiquiers, appauvri de sang, au fond de le rez-de-chaussée, malsain, prenez une laideur souffrante, sous le ciel, couleur, de boue. Quand le cercueil coulait doucement, bijoux, éraflée de couperose pâlirent, des nez s’abaissèrent pincés d’anémie, des paupières jaunes de bile, meurtries par les chiffres, se détournèrent.
- nous devrions tous nous coller dans ce trou, dit Bourras à Denise, qui était resté près de lui. Cette petite, c’est le quartier qu’on enterre… oh, je me comprends, l’ancien commerce peut aller rejoindre ces roses blanches qu’on jette avec elle.