Texte s Commentaire composé Il se réveilla le lendemain matin au milieu de bruits et de gémissements divers, au milieu d'odeurs de toutes sortes. Il se trouvait dans une grande salle où les lits étaient disposés pêle-mêle, la plupart contenant deux malades, la tête de l'un au pied de l'autre et vice versa. Les malades étaient très variés. Les uns avaient tout le corps couvert de bandages, d'autres n'avaient que la tête bandée, mais cela ne les empêchait pas de gémir, d'autres encore avaient des plaies purulentes recouvertes d'un bandage jauni duquel se dégageait des odeurs pestilentielles. En plus de tout cela, une odeur d'éther et d'alcool flottait dans la salle. Mayéla s'éveilla tout à fait. La scène lui faisait horreur et cependant, elle ne l'étonnait pas. Il avait vu plusieurs hôpitaux en Afrique Centrale, ce n'était guère mieux. Tout comme ici, les malades dormaient pêle-mêle, fumaient, crachaient, bavardaient et partageaient le même lit. Il regarda ses draps: salles, troués et posés sur un matelas qui n'avait de matelas que le nom. Emmanuel DAngola, Un fusil dans la main, Un poème dans la poche, éditions du Rocher , 2003.
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