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Bonjour, pouvez-vous rediger trois parties (et une conclusion) de l'explication de cet ectrait des lettres écrites de la Montagne de Rousseau :

<< On a beau vouloir confondre l'indépendance et la liberté. Ces deux choses sont si différentes que même elles s'excluent mutuellement. Quand chacun fait ce qu'il lui plait, on fait souvent ce qui déplaît à d'autres, et cela ne s'appelle pas un état libre. La liberté cominte moins à faire sa volonté qu'à n'être pas soumis à celle d'autrui; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la nôtre. Quiconque est maitre ne peut être libre, et régner c'est obéir. Vos magistrats savent cela mieux que personne, eux qui comme Othon n'omettent rien de servile pour commander. Je ne connais de volonté vraiment libre que celle à laquelle nul n'a droit d'opposer de la résistance: dans la liberté commune nul n'a droit de faire ce que la lihené d'un autre lui interdit, et la vraie liberté n'est jamais destructive d'elle-même. Aimi la liberné sans la justice est une véritable contradiction; car comme qu'on s'y prenne tout gène dans l'exécution d'une volonté désordonnée.

Il n'y a donc point de liberté sans lois, ni où quelqu'un est au-dessus des lois dans l'état même de nature l'homme n'est libre qu'à la faveur de la Loi naturelle qui commande à lous. Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas; il a des chefs et non pas des maîtres; il obéit aux lois, mais il n'obéit qu'aux lois et c'est par la force des lois qu'il n'obeit pas aux hommes.>

Merci !​