Bonjour, voici le travail qu’on m’a donné et voici le texte pour faire le plan. Merci énormément !!
Le petit cercle de ses idées se rétrécit encore, et le carillon des cloches, le mugissement des bœufs, n'existaient plus. Tous les êtres fonctionnaient avec le silence des fantômes. Un seul bruit arrivait mainte- nant à ses oreilles, la voix du perroquet. Comme pour la distraire, il reproduisait le tic-tac du tournebroche, l'appel aigu d'un vendeur de pois- son, la scie du menuisier qui logeait en face; et, aux coups de la sonnette, imitait Mme Aubain, « Félicité! la porte ! la porte ! »
Ils avaient des dialogues, lui, débitant à satiété les trois phrases de son répertoire, et elle, y répondant par des mots sans plus de suite, mais où son cœur s'épanchait. Loulou, dans son isolement, était presque un fils, un amoureux. Il escaladait ses doigts, mor- dillait ses lèvres, se cramponnait à son fichu; et, comme elle penchait son front en branlant la tête à la manière des nourrices, les grandes ailes du bonnet et les ailes de l'oiseau frémissaient ensemble.
Quand des nuages s'amoncelaient et que le tonnerre grondait, il poussait des cris, se rappelant peut- être les ondées de ses forêts natales. Le ruissellement de l'eau excitait son délire; il voletait, éperdu, mon- tait au plafond, renversait tout, et par la fenêtre allait barboter dans le jardin ; mais revenait vite sur un des chenets, et, sautillant pour sécher ses plumes, mon- trait tantôt sa queue, tantôt son bec.
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