Bonjour, pouvez-vous me dire si mon plan et mon intro sont corrects ? Je dois finir le devoir pour lundi !

Introduction :

Dans la langue de tous les jours, on entend souvent que “les goûts et les couleurs ne se discutent pas”. Qu'il s’agisse en effet de la mode, de la nourriture ou encore de la musique, chacun semble être convaincu d’avoir raison et possède un point de vue bien arrêté.
Pourtant, il n'est pas rare de voir deux amis se disputer sur la qualité de tel ou tel morceau de musique ou encore sur la beauté de telle ou telle chemise dans un magasin. Mais si une dispute peut intervenir, c’est bien qu’il y a matière à discussion. Un autre proverbe populaire dit “qu’il ne faut pas vouloir le beurre et l’argent du beurre”. On ne peut pas en effet vouloir à la fois prétendre empêcher toute discussion sur les goûts tout en souhaitant convaincre son interlocuteur lorsqu’il y a un désaccord à propos de tel ou tel jugement esthétique. Par ailleurs, le coucher de soleil sur la mer suscite immédiatement un plaisir esthétique quelque soit les goûts de la personne qui le contemple. De la même manière, qu’il s’agisse d’une symphonie de Mozart ou d’un solo de guitare électrique, la beauté s’exprime et fait l'unanimité quelque soit sa forme. Il semble donc bien que le Beau soit ce qui s’impose universellement dans une appréciation commune et non le point de vue de tel ou tel individu isolé.
N’y a-t-il donc pas un paradoxe à décréter arbitrairement qu’il n’y a pas de discussion sur les goûts alors même que les désaccords sur l’esthétique ont toujours fait l’objet de débats et semble l’être de plus en plus dans une société libérale où le relativisme est désormais devenu le point de vue dominant ?
Pour répondre à la question, nous montrerons dans un premier temps que le concept de Beau peut aujourd’hui s’appliquer aussi bien aux objets de la nature qu'aux productions de l’homme et que cette opposition constitue une ligne de démarcation très nette dans l’Histoire humaine. Dans un second temps, nous montrerons que cette opposition entre nature et culture n’est elle-même que le produit historique de l’opposition entre deux types de jugements plus généraux qui ne peuvent survenir qu’à partir d’un plaisir que l’esthétique kantienne va nous permettre de définir. Puis enfin et dans un troisième temps, nous montrerons que la manifestation intérieure de ce plaisir n’est elle-même que l’expression inconsciente d’un désir universel que le sujet porte en lui.

Plan :

I - Le beau : une valeur naturelle ou artistique ?
1) Beauté naturelle
2) beauté artistique
3) Transition
II - Dire qu'une chose est belle, c'est éprouver un plaisir esthétique
1) Jugements réfléchis
2) Jugements déterminants
3) Transition
III - Eprouver un plaisir, c'est satisfaire un désir
1) Le dogmatique : le beau est ce que je trouve beau
2) Le sceptique : le beau en soi n'existe pas car il change selon les cultures
3) Le philosophe : le beau est à l'intérieur de l'homme