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aidez moi svp !
Voici un extrait de l’Été grec (1975) dans lequel Jacques Lacarrière fait le récit de ses
premiers voyages en Grèce, alors qu’il n’était qu’un étudiant sans le sou. Quelles
différences et quels points communs vois-tu entre cet extrait et le poème de Valéry
Larbaud ?
« Sur le pont du bateau, partout, des corps pêle-mêle, enroulés dans des couvertures, grelottant sous le vent humide et froid qui souffle depuis des heures. Sur la plage arrière, des lampes oscillent dans la nuit comme des lampions fous, les lumières d’une fête passée dont les convives auraient roulé à terre. Mais ici ils sont ivres de vent, de froid et de tangage. Sous certains corps, des tapis, des nattes. À côté, les paniers, les valises, les matelas, les cages à oiseaux, les réchauds sans lesquels aucun Grec ne semble pouvoir voyager. […] Partout des odeurs de vomi (qui a rendu le pont si glissant qu’il n’est même plus question d’y marcher pour me rendre aux toilettes ou quêter un café à quelque barman moustachu et grognon), des odeurs de suie, de mazout, de peinture, de rouille, de mer noire dévalant sur le pont en gros paquets saumâtres, bouillonnant sous le clair de lune. »