Activité 3: La guerre du Péloponnèse En quoi la guerre du Péloponnèse montre que les cités grecques sont indépendantes ? À partir de 478 avant J.-C., face aux menaces de l'Empire perse, les Grecs se regroupent autour d'Athènes dans une association de cités grecques, appelée la Ligue de Délos. Périclès fait reconstruire les monuments de l'Acropole d'Athènes grâce à l'argent des alliés de la Ligue de Délos. La cité concurrente d'Athènes, Sparte, organise la Ligue du Péloponnèse pour rivaliser avec les Athéniens. 1) Relevez le nom des deux alliances lors de cette guerre. 2) Que peut-on dire des deux territoires contrôlés par Athènes et Sparte ? 3) Que peut-on en déduire de leur puissance qui est très différente ? 4) Relève les dates de la guerre du Péloponnèse 5) Qu'est-ce qu'un stratège dans le monde grec ? 6) Relève le vocabulaire militaire du texte. 7) Explique en quelques phrases en quoi cette guerre montre les que cités-Etats sont indépendantes. Doc. 1 Des rivalités entre les cités 100 km MACÉDOINE Platées (479) Marathon (490) Corinthe Mor Olympie Jonienne PÉLOPONNESE Mer Egee Athènes Salamine (480) Sparte THRACE Lesbos 1: La région d'Athènes 2: Chefs militaires 3: Un navire de querre grec à trois rangées de rameurs superposés Chios Samos TIL Délos Mer Mediterranée EMPIRE PERSE Ephèse Milet Rhodes Le territoire d'Athènes Les alliés d'Athènes : la Ligue de Délos L'Empire perse Le territoire de Sparte et ses alliés (Ligue du Péloponnèse) Les victoires athéniennes contre les Perses Doc. 2 Un passage de la guerre raconté par un historien grec L'historien grec Thucydide a été témoin de la guerre du Péloponnèse et en a fait le récit. Cette guerre dure de 431 à 404 avant J.-C. Elle oppose les cités de Sparte et d'Athènes et leurs alliés. Chaque cité souhaite étendre sa domination. << Les Péloponnésiens se rassemblaient (...) et déjà se mettaient en route pour envahir l'Attique1. (...) Périclès, (...) un des dix stratègesz d'Athènes, (...) répéta les conseils qu'il avait déjà donnés : il fallait se préparer à la guerre, transporter à la ville ce qui se trouvait à la campagne. (...) Les hoplites étaient au nombre de treize mille, sans compter les seize mille qui tenaient les forts et les remparts. (...) Les cavaliers, avec les archers à cheval, étaient au nombre de trois cents; les trièress en état de prendre la mer au nombre de trois cents. Telles étaient, exactement dénombrées, les ressources des Athéniens. >> Thucydide (460-427 av J.-C.), Histoire de la guerre du Péloponnèse, livre II, 23​