«Des gladiateurs prisonniers >>
Le 9 juillet 1936, la Chambre des députés en débat encore. Pour le communiste Florimond Bonte,
partisan du boycott, « ceux qui y concourront feront là-bas, qu'ils le veuillent ou non, figure de
gladiateurs prisonniers. Au nom de la droite et du centre, François Piétri lui répond qu'il est
impossible que « la Chambre française empêche de jeunes Français d'aller participer à cette grande
compétition internationale. [...].
Mais les députés votent cependant la participation française aux Jeux olympiques d'été de Berlin.
Le sport pour tous, et en particulier pour la classe ouvrière, est en effet une des valeurs que défend
le gouvernement du Front populaire. Le compromis trouvé est aussi subtil qu'ambivalent. Les
députés votent une subvention tant aux fédérations sportives se rendant aux Olympiades ouvrières
de Barcelone qu'aux Jeux olympiques de Berlin. L'Allemagne nazie en sort grandie. Ses athlètes
remportent le plus de médailles, devant les Etats-Unis
Nicolas Chevassus-au-Louis | | 24 août 2016 | Histoire, Front populaire
Noter le dilemme que pose les jeux olympiques de 1936 à Berlin aux démocratie et aux athlètes
20 dilemma..........
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