👤

Toutes les réponses doivent être rédiqéesI
bité piazza
e, alors une
liais de la
m'asseoir
†. C'était
n suintait
tante, Si
rotégeai
haussée.
nu, par
soin de
jours
atière
ouvrir.
sur le
iture
pect
e je
e à
ait
ait
le
S
2
1) Où l'histoire se déroule-t-elle ? (1 pt)
2) A quel siècle l'histoire se déroule-t-elle ? (1 pt)
3) Est-ce un texte à la première ou à la troisième personne ? (1 pt)
4) Le narrateur est-il un homme ou une femme ? Donne un indice grammatical qui
le prouve. (2 pts)
5) Où le narrateur trouve-t-il, un matin, un étrange paquet ? (1 pt)
6) Pourquoi la présence de ce paquet dans la voiture du narrateur est-elle
étrange et incompréhensible ? (1 pt)
7) Que contient ce paquet ? (2 pts)
8) Ligne 6, relève les deux expansions du nom emballage. Donne la nature et la
fonction de chacune d'elles. (3 pts)
8) Est-ce un événement isolé ? Précisez votre réponse. (3 pts)
9) Que fait le narrateur avec chacun de ces envois ? (1 pt)
10) Relève trois mots du champ lexical de la peur. (3 pts)
12) Donne trois éléments qui font de ce récit une histoire fantastique. (3 pts)
13) Réécriture : A quel temps et mode les verbes LAISSER et OUBLIER sont-ils
conjugués lignes 2 à 4? Justifie le choix de ce temps. Conjugue chacun de ces
deux verbes à toutes les personnes de ce temps verbal.(6 pts)
14) Réécriture : Réécrivez la phrase suivante en remplaçant « paquet » par
Recure
« boîtes ». Faites toutes les transformations nécessaires : (3 pts)
Ce matin l'infâme paquet m'a paru plus lourd, sinon plus gros, que d'habitude. LE FANTASTIQUE :DM
Lisez le texte suivant, puis répondez aux questions
Le Paquet
Pendant un certain nombre d'années, ici à Milan, j'ai habité piazza
Castello, à la fin des numéros pairs. La nuit, je laissais ma voiture, alors une
Fiat jardinière, rangée le long du trottoir. Et souvent j'oubliais de la
fermer à clé. Un matin, j'ouvris la portière et m'apprêtai à m'asseoir
5
quand je remarquai que sur le siège de droite il y avait un paquet. C'était
un emballage grossier de papier journal lié par une ficelle, et il en suintait
un liquide, ici rougeâtre, là tirant sur le jaune : une chose dégoûtante. S
repoussante qu'il ne me passa pas par la tête de l'ouvrir. Je me protégeai
les mains avec un chiffon, la soulevai et la jetai dehors, sur la chaussée
10 C'était relativement mou et lourd, comme si cela avait contenu, par
exemple, de la viande. Une plaisanterie, pensai-je. Et le soir, je pris soin de
bien fermer les fenêtres et les portes. Sinon que, à distance de six jours
environ, l'événement se répéta. Encore un paquet suintant une matière
liquide d'une couleur abjecte. Et de nouveau je me gardai bien de l'ouvrir
15
Je l'enveloppai le mieux possible dans un vieux journal et le déposai sur le
trottoir. Mais comment avaient-ils fait pour l'introduire, dans la voiture
hermétiquement fermée ? Je restai troublé, je l'avoue.
Deux mois passèrent, je crois, et m'arrive un autre paquet d'aspect
répugnant. La curiosité aurait voulu qu'avec les précautions d'usage je
20
l'ouvrisse pour voir ce qu'il contenait, mais un sentiment difficile à
décrire, une sorte d'obscure stupeur me retint : comme si le paquet avait
recelé quelque chose qui me concernait personnellement et qu'il valait
mieux ne pas dévoiler.
A intervalles réguliers, parfois de six ou sept mois, ce désagréable
25
incident s'est répété de la même manière. J'ai déménagé deux fois, et cela
n'a servi à rien. Ce matin l'infâme paquet m'a paru plus lourd, sinon plus
gros, que d'habitude. Vous direz : pourquoi, si tu n'as pas eu le courage de
l'ouvrir, n'avertis-tu pas la police ? La réponse semblera absurde; je ne
sais pas en donner la réponse, mais j'ai peur.
D. BUZZATI, « Anecdotes de la ville », Les Nuits difficiles, 1973.


Répondre :